- EAN13
- 9782251912028
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 27/04/2020
- Collection
- La Roue à livres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les satires et les parodies constituent un domaine méconnu au sein d’une
littérature byzantine dont on a surtout lu et commenté la production savante
des historiens, philosophes et théologiens. Certaines d’entre elles, dont le
présent ouvrage propose une anthologie, ont été écrites en langue vulgaire
entre le XIIe et le XVe siècle et figurent ainsi parmi les premières œuvres de
la littérature grecque moderne. Elles nous font découvrir des aspects ignorés
de la vie quotidienne de cette civilisation, comme les déboires conjugaux d’un
poète famélique, les vexations infligées à un jeune moine dans son monastère
de Constantinople, les milieux du jeu et de la prostitution dans la Crète
vénitienne, et nous révèlent que la fantaisie et la dérision y avaient toute
leur place. Elles montrent que la culture byzantine tardive était un univers,
non pas clos, uniquement relié sur son héritage antique, mais ouvert à des
formes de pensée et d’écriture communes à tout le Moyen-Âge européen. Le
lecteur français trouvera dans ce recueil des textes que l’on peut rapprocher
des fabliaux, du Roman de Renart, ou des poèmes de Rutebeuf.
littérature byzantine dont on a surtout lu et commenté la production savante
des historiens, philosophes et théologiens. Certaines d’entre elles, dont le
présent ouvrage propose une anthologie, ont été écrites en langue vulgaire
entre le XIIe et le XVe siècle et figurent ainsi parmi les premières œuvres de
la littérature grecque moderne. Elles nous font découvrir des aspects ignorés
de la vie quotidienne de cette civilisation, comme les déboires conjugaux d’un
poète famélique, les vexations infligées à un jeune moine dans son monastère
de Constantinople, les milieux du jeu et de la prostitution dans la Crète
vénitienne, et nous révèlent que la fantaisie et la dérision y avaient toute
leur place. Elles montrent que la culture byzantine tardive était un univers,
non pas clos, uniquement relié sur son héritage antique, mais ouvert à des
formes de pensée et d’écriture communes à tout le Moyen-Âge européen. Le
lecteur français trouvera dans ce recueil des textes que l’on peut rapprocher
des fabliaux, du Roman de Renart, ou des poèmes de Rutebeuf.
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