Georgette Leblanc & Maurice Maeterlinck, Biographie
EAN13
9782871067870
Éditeur
Le Cri
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Georgette Leblanc & Maurice Maeterlinck

Biographie

Le Cri

Indisponible

Autre version disponible

Des conversations avec Stanislavski inspirent à Georgette Leblanc les
représentations de La Tragédie de Macbeth et de Pelléas et Mélisande à
l’abbaye de Saint-Wandrille, sa résidence d’été. Femme d’énergie, elle sert le
théâtre de Maeterlinck avec un dévouement absolu à Paris et dans les grandes
capitales européennes.
Leur dialogue amoureux et intellectuel continue, exigeant et rude, jusqu’à la
rupture en 1918. Le Prix Nobel lui avait écrit : « Même si tu n’avais pas été
femme, tu aurais été le seul être que j’eusse aimé complètement. » Il lui
reconnaît un don d’écrivain-né. « Mon cher Maurice, (…), lui répond-elle, “Tu
me diras” toujours mieux et plus exactement que moi-même ! Et qu’importe que
cela vienne de toi ou de moi… pourvu que la beauté naisse ! … » Elle se
révolte cependant contre l’absorption totale de sa pensée et de sa
personnalité. Trop tard…
Georgette Leblanc (1869-1941) et Maurice Maeterlinck (1862-1949) formèrent un
magnifique couple d’artistes de 1895 à 1918. On les crut mariés pendant vingt-
trois ans : ils vivaient en union libre. Dès le début de leur relation, ils se
donnèrent des surnoms. Maeterlinck la baptisa « moumoute ». Georgette le
surnomma « Bébé ».
Né à Gand, Maeterlinck, prix Nobel de littérature en 1911, fut lancé en 1890
par un article retentissant d’Octave Mirbeau. Entre 1902 et 1930, il devint
l’écrivain belge francophone le plus lu et le plus traduit dans le monde.
Cantatrice, comédienne, écrivain-né, Georgette défendit et joua son œuvre dans
toute l’Europe, de Paris à Moscou, et elle l’interpréta jusqu’en Amérique.
Egérie attentionnée, elle fut toujours soucieuse de lui créer les conditions
les plus propices à son inspiration. Non contente d’être sa compagne, elle
s’attira les hommages vibrants de Mallarmé, de Rodin, de Massenet, de Colette
ou de Jules Renard. Si elle suscita les sarcasmes, ce furent ceux de Jean
Lorrain ou d’André Gide. Excusez du peu… On trouvera dans ce livre la part la
plus originale d’elle-même, qu’elle parvint à soustraire à l’influence de
Maeterlinck et qu’elle exprimera par un roman — Le Choix de la vie — dédié à
l’amitié des femmes, ainsi que le plus intime de leur union, les lettres qui
font d’eux le couple d’amants le plus emblématique de leur temps, et on
découvrira leur histoire fusionnelle dans un récit qui ne laisse rien dans
l’ombre

À PROPOS DE L'AUTEUR

Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc
(1869-1941) (Le Cri, 1998) et d’Eugène Ysaye (Le Cri, 2001), il est aussi le
romancier de Mademoiselle Bovary (LeCri, 1991) et d’Au bord du monde, un film
d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009).
S'identifier pour envoyer des commentaires.