Une passion méconnue d'Henri Guillemin : Léon Trotsky

Cet ouvrage sort à l'occasion du 20e anniversaire de la mort d'Henri Guillemin (4 mai 1992). Un hommage à cet historien français qui fut un orateur exceptionnel, à l'honnêteté intellectuelle rare.
Henri Guillemin, décédé il y a 20 ans à Neuchâtel en Suisse, a été l'un des plus grands historiens du XXe siècle, sans doute le plus populaire ; ceux qui l'ont connu se souviennent d'un orateur exceptionnel, capable de captiver et de passionner ses auditeurs.
Né à Mâcon en 1903, réfugié à Neuchâtel après l'occupation, devenu attaché culturel à l'ambassade de France de Berne (jusqu'à sa retraite, en 1962), il vécut en France puis en Suisse.
Son œuvre importante a souvent créé de violentes polémiques, dues à l'aspect " historiquement incorrect " de ses révélations. Car l'homme Guillemin n'était pas du genre à cacher certains faits sous le tapis. Ses livres sur Benjamin Constant ou Napoléon surtout l'ont fait haïr par les esprits bien-pensants. Ami de François Mauriac et de Jean-Paul Sartre, connu pour ses nombreuses conférences pour la radio et la TV, Henri Guillemin, orateur exceptionnel, donnait aussi des conférences, en France, en Suisse et en Belgique.
L'auteur se souvient de ses présentations télévisées de Lénine et de la Guerre d'Espagne, puis celles de Staline et de Trotsky. C'est après une conférence que Marcel Gerber accoste l'historien pour discuter certains points de son exposé. Cette première rencontre a été suivie d'une longue relation faites de visites, de lettres et finalement d'une profonde amitié entre Guillemin et l'auteur, qui lui rend hommage ici en détaillant cette aventure.