Prix éditeur : 65 euros --> prix réduit 20 euros

Hashima is a small island located off the extreme southwest coast of Japan, about ten miles from Nagasaki. Its darkwarship-like
silhouette earned it the nickname of Gunkanjima (“battleship island”). During the wave of industrialisation in the nineteenth century, a coal seam was discovered on the island and the Mitsubishi corporation opened a mine there. Workers settled on the island and the population increased, the small mining town quickly becoming a modern and autonomous settlement.

During the 1950s, Gunkanjima became one of the most densely populated places in the world with over 5,000 inhabitants. But after an accident and the restructuring of the Mitsubishi mining project, the mine closed in January 1974. The last inhabitants deserted the island, the connection by boat was suspended, and since then Gunkanjima has become a ghost town.

Marchand and Meffre photographed the island between 2008 and 2012.

Un reportage photographique exceptionnel.
Partez sur les traces de l'aciérie abandonnée de Gandrange ou des hauts-fourneaux fermés d'Uckange en Lorraine, d'un spectaculaire cimetière de bateaux de guerre dans la presqu'île de Crozon en Bretagne, d'un château oublié en région parisienne, d'un sanatorium à l'abandon dans les Alpes, des vestiges d'une magnifique salle de concert Art déco dans le Nord, d'un hôpital désaffecté dans le Sud-Ouest, d'un fort militaire désormais interdit dans les Pyrénées, d'un chai à vin fermé en Normandie...

Depuis le succès de son premier livre publié en 2009, Sylvain Margaine continue à parcourir la France à la recherche de ces lieux interdits, oubliés de tous. Il met ainsi en lumière le destin parfois dramatique de notre patrimoine, matière à une vraie réflexion sur sa sauvegarde.

Délaissé sur un sommet légendaire des Balkans, le monument de Bouzloudja,

utopie de béton devenue un mème iconique des réseaux sociaux,

incarne le rêve déchu d’édifier un Panthéon du communisme dans le ciel de la Bulgarie. De Marx à l’urbex, les tribulations de ce sanctuaire moderniste inauguré en 1981, inspiré des tombes thraces et des courbes de Niemeyer, montrent comment la religiosité du socialisme réel à la sauce bulgare a été réinvestie par le tourisme récréatif des fans de lieux abandonnés. Objet de nostalgie amnésique, le site n’en constitue pas moins un héritage encombrant pour la Bulgarie post-communiste, dont la mémoire collective s’accommode tant bien que mal de cet ovni architectural symbolisant une discordance des temps.

Nombre d’hôpitaux et d’asiles psychiatriques américains, aujourd’hui à l’abandon,  laissent imaginer quelle fut la vie quotidienne de ces institutions : l’esprit vagabonde en songeant aux drames et aux petites histoires qui se déroulèrent dans ces lieux clos, à l’abri des regards… Le propos des émouvants clichés de Matt Van Der Velde est précisément de ramener à la vie quelques-unes de ces institutions, avant que le boulet du démolisseur ne les réduise en poussière.
À travers son fascinant ouvrage, on découvre notamment l’hôpital psychiatrique privé qui traita Marilyn Monroe – ainsi que d’autres célébrités désireuses de conserver l’anonymat. D’autres photographies montrent les cellules d’un asile où fut incarcéré le tristement célèbre Charles Manson. On découvrira également une vaste salle dans laquelle les autopsies étaient réalisées, et où l’on mit au point la méthode utilisée pour les premières lobotomies.

Thomas Jorion capture dans son objectif toute l'étrangeté et la poésie d'endroits créés puis délaissés par la société humaine.
Silencio donne ainsi à réfléchir sur la temporalité humaine et notre rapport avec l'environnement construit.