Folio biographies

Retrouver la vie de peintres, musiciens, acteurs etc... dans un format poche encarté d'un petit dossier iconographique et en inédit !

10,40

«Le jour où mes prétendues rivales chanteront ce que je chante, travailleront comme je travaille, se sacrifieront comme je me sacrifie, apporteront ce que j'apporte à l'histoire de l'art, je pourrai les considérer comme des rivales. Vous voyez, je n'ai pas de rivales. Je n'en ai pas une seule, grâce à Dieu pour moi et malheureusement pour l'art ! Parce que la musique y perd et le monde aurait besoin d'autres chanteuses. Malheureusement, je ne peux pas tout chanter partout. On m'accuse de vouloir faire tout. Il ne s'agit pas de vouloir tout faire. J'accomplis mon devoir. Ma seule arme est d'avoir la santé, un art parfait et la capacité de le prouver.» Le nom de Maria Callas (1923-1977) s'est définitivement identifié à la renaissance du bel canto au XXᵉ siècle. Fille d'un pharmacien grec émigré à New York, où elle naît en pleine crise économique, elle devient une cantatrice exceptionnelle à Athènes, puis en Italie et enfin à travers le monde entier où elle triomphe dans un répertoire jusque-là inconcevable pour une même voix. Ses capacités phénoménales, son génie dramatique et sa spectaculaire transformation physique font d'elles une icône. Sa vie privée l'inscrit dans la légende. La perte précoce de sa voix et sa mort brutale achèvent l'élaboration d'un mythe que René de Ceccatty, en biographe attentif, nous fait revivre dans toute sa quotidienneté et son extravagance.
Fille d'un pharmacien grec émigré à New York, Maria Callas (1923-1977) devient une cantatrice exceptionnelle à Athènes, puis en Italie et enfin à travers le monde entier. La perte précoce de sa voix et sa mort brutale achèvent l'élaboration d'un mythe que René de Ceccatty, en biographe attentif, nous fait revivre dans sa quotidienneté et son extravagance.


10,40

«Je n'ai pas eu droit à la justice, mon père non plus, ni mon grand-père… Je ne m'excuserai jamais d'être un être humain. Je ne céderai pas. Si je suis un clodo, laissez-moi être un clodo. C'est mon choix. Et ne vous avisez pas de me traiter de clodo noir.» Voici l'histoire : un enfant, né dans une cabane, au cœur d'une forêt perdue, grandit dans la misère. Il ramasse du coton, cire les chaussures, commet à seize ans une attaque à main armée, et se fait ouvrir à trente, honoré et respecté, les portes de la Maison-Blanche. Il invente le funk, révolutionne la soul, dynamite le rhythm and blues et le gospel, traverse le XXᵉ siècle avec sa voix brûlante, et ses pas de danse élastiques, et vend des millions de disques dans le monde. Quand il meurt, un 25 décembre, sa dépouille, exposée au théâtre mythique de l'Apollo à New York, est saluée par des milliers de fans. Son nom, James Brown (1933-2006), alias The Godfather of Soul, alias Mr. Dynamite, alias The hardest working man in show business.
«Je n'ai pas eu droit à la justice, mon père non plus, ni mon grand-père… Je ne m'excuserai jamais d'être un être humain. Je ne céderai pas. Si je suis un clodo, laissez-moi être un clodo. C'est mon choix. Et ne vous avisez pas de me traiter de clodo noir.»


9,90

«Les musiciens ont le privilège de capter toute la poésie de la nuit et du jour, de la terre et du ciel, d’en reconstituer l’atmosphère et d'en rythmer l’immense palpitation.» Indiscipliné, depuis le Conservatoire, et méprisant les succès faciles, Claude Debussy (1862-1918) dut toute sa vie faire face à de sévères critiques. Avec le Prélude à l’après-midi d’un faune, Pelléas et Mélisande, La Mer ou encore ses Préludes pour piano, sachant se libérer des traditions romantiques et wagnériennes, il a révolutionné la musique française. Admirateur des impressionnistes, de Verlaine et de Mallarmé, il s’est nourri d'art et de littérature mais aussi des musiques orientale et espagnole. Il a recherché des harmonies et des rythmes nouveaux dans lesquels les notes expriment sensations et images. En proie durant toute son existence à des difficultés matérielles et à des accès de spleen, il reste un compositeur à part, perfectionniste et intransigeant. Il mourut au son des canons allemands bombardant Paris.
Claude Debussy (1862-1918) a révolutionné la musique française. Il a recherché des harmonies et des rythmes nouveaux dans lesquels les notes expriment sensations et images. Il reste un compositeur à part, perfectionniste et intransigeant.


9,40

«Je n'ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément, de distraction. J'ai voulu par le dessin et par la couleur, puisque c'étaient là mes armes, pénétrer toujours plus avant dans la connaissance du monde et des hommes, afin que cette connaissance nous libère toujours davantage.» Cubiste, Picasso ? allons donc ! Surréaliste ? Encore moins. Communiste ? Pas vraiment. Sans doute fut-il à l'origine du cubisme, proche pendant quelque temps des surréalistes et détenteur d'une carte du Parti communiste, mais le plus grand peintre du XXᵉ siècle est irréductible à toute étiquette. Complexe, multiple, en constante métamorphose, artiste polymorphe et amant dynamique, Pablo Picasso (1881-1973) n'eut, dans sa vie comme dans son œuvre, d'autre loi que la sienne.
Complexe, multiple, en constante métamorphose, artiste polymorphe et amant dynamique, Pablo Picasso (1881-1973) n'eut, dans sa vie comme dans son œuvre, d'autre loi que la sienne.


10,40

«Tout dans mes œuvres est issu du sentiment de certitude que nous appartenons, en fait, à un univers énigmatique.» En dehors de quelques brouilles passagères, René Magritte (1898-1967) resta toute sa vie celui dont Breton écrivait que le surréalisme lui devait «une de ses premières et dernières dimensions». Rejetant les procédés d'écriture automatique, Magritte emprunte les éléments de son vocabulaire pictural au quotidien. Abordant la peinture «dans l'esprit des leçons de choses», il fait subir aux espaces et aux objets une infinité de modifications. Il fragmente l'échelle onirique, invente des territoires nouveaux, transforme des espaces connus, pratique une utilisation incongrue des titres : Ceci continue à ne pas être une pipe, Le Salon au fond d'un lac, La Philosophie dans le boudoir. En un mot, il ajoute, avec humour, de nouvelles dimensions au malaise humain : «Je peins l'au-delà, mort ou vivant. L'au-delà de mes idées par des images.»
En dehors de quelques brouilles passagères, René Magritte (1898-1967) resta toute sa vie celui dont Breton écrivait que le surréalisme lui devait «une de ses premières et dernières dimensions».