- EAN13
- 9791030416893
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 06/01/2023
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan d’Heidegger
Mario Santiago PAPASQUIARO
Éditions Allia
Petite collection
Autre version disponible
Inédit en français, “Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan d’Heidegger” est un
morceau de bravoure devenu légendaire. En 1975, Mario Santiago Papasquiaro
fonde avec Roberto Bolaño l’infraréalisme, mouvement héritier de la beat
generation et des avant-gardes. Provocateurs, vagabonds et révoltés, ils font
partie de cette jeunesse étudiante mexicaine alors aux prises avec la
répression politique. Dans ce contexte autoritaire, comment maintenir un
avenir ? En 1975, âgé de 22 ans, Papasquiaro répond avec ce poème-manifeste :
en repoussant toutes les limites pour fondre la poésie dans l’existence, pour
provoquer “un séisme qui fasse vraiment table rase”. À ces fins, il utilise la
poésie pour ouvrir, dans le chaos de l’époque, un passage entre aventure
subjective et lutte historique. Dans ce texte fou, les opposés se heurtent :
culture et divertissement, prose et poésie, littérature et philosophie,
fragments et continuité, lyrisme et théorie. Un narrateur (“je”) parle et
interpelle (“tu”). Il raconte les paumés, les rêveurs, le “type qui soigne sa
cuite en rafraîchissant ses yeux le samedi matin au bord de la fontaine”, les
peintres et les poètes. “À tout moment se produit 1 poème”… Plein de vertige
et de désir, Papasquiaro cherche la beauté, les liens secrets tissés entre les
choses, l’intensité de l’expérience vécue. Il bouleverse par sa conscience
obsessionnelle du détail dans le “quotidien anonyme”, de ces gestes que l’on
fait sans réellement les vouloir, parce qu’il nous est impossible de
disparaître. Ce cri qui mêle tout se réalise jusque dans des expérimentations
avant-gardistes qui, loin de freiner la lecture, en renforcent la fluidité et
l’harmonie. Papasquiaro vandalise la page à coups de caractères typographiques
(1, %, &), inscrits comme autant de graffitis. Il atteint ainsi les sommets de
grands poèmes-fleuves : “Le Bateau-ivre” d’Arthur Rimbaud, “La Prose du
transsibérien” de Blaise Cendrars, “Howl” d’Allen Ginsberg... Politique,
audacieux, frénétiquement total, “Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan
d’Heidegger” est à l’image de son auteur : flamboyant et tumultueux. Édition
bilingue, précédée d’une préface de Roberto Bolaño. Mario Santiago Papasquiaro
est le pseudonyme de José Alfredo Zendejas Pineda (1953-1998), poète mexicain
et cofondateur avec Robert Bolaño du mouvement littéraire infraréaliste. Ses
poèmes ont paru dans diverses revues, deux anthologies collectives ainsi que
deux recueils : “Beso eterno” (1995) et “Aullido de cisne” (1997). Papasquiaro
inspirera à Roberto Bolaño le personnage fascinant d’Ulises Lima, poète errant
et “réal-viscéraliste” de son roman culte “Les Détectives sauvages”. Sans
doute n’est-il pas non plus étranger aux “Conseils d’un disciple de Morrison à
un fan de Joyce” du même Bolaño, “camarade et poète”, à qui il dédiait
“Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan d’Heidegger”.
morceau de bravoure devenu légendaire. En 1975, Mario Santiago Papasquiaro
fonde avec Roberto Bolaño l’infraréalisme, mouvement héritier de la beat
generation et des avant-gardes. Provocateurs, vagabonds et révoltés, ils font
partie de cette jeunesse étudiante mexicaine alors aux prises avec la
répression politique. Dans ce contexte autoritaire, comment maintenir un
avenir ? En 1975, âgé de 22 ans, Papasquiaro répond avec ce poème-manifeste :
en repoussant toutes les limites pour fondre la poésie dans l’existence, pour
provoquer “un séisme qui fasse vraiment table rase”. À ces fins, il utilise la
poésie pour ouvrir, dans le chaos de l’époque, un passage entre aventure
subjective et lutte historique. Dans ce texte fou, les opposés se heurtent :
culture et divertissement, prose et poésie, littérature et philosophie,
fragments et continuité, lyrisme et théorie. Un narrateur (“je”) parle et
interpelle (“tu”). Il raconte les paumés, les rêveurs, le “type qui soigne sa
cuite en rafraîchissant ses yeux le samedi matin au bord de la fontaine”, les
peintres et les poètes. “À tout moment se produit 1 poème”… Plein de vertige
et de désir, Papasquiaro cherche la beauté, les liens secrets tissés entre les
choses, l’intensité de l’expérience vécue. Il bouleverse par sa conscience
obsessionnelle du détail dans le “quotidien anonyme”, de ces gestes que l’on
fait sans réellement les vouloir, parce qu’il nous est impossible de
disparaître. Ce cri qui mêle tout se réalise jusque dans des expérimentations
avant-gardistes qui, loin de freiner la lecture, en renforcent la fluidité et
l’harmonie. Papasquiaro vandalise la page à coups de caractères typographiques
(1, %, &), inscrits comme autant de graffitis. Il atteint ainsi les sommets de
grands poèmes-fleuves : “Le Bateau-ivre” d’Arthur Rimbaud, “La Prose du
transsibérien” de Blaise Cendrars, “Howl” d’Allen Ginsberg... Politique,
audacieux, frénétiquement total, “Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan
d’Heidegger” est à l’image de son auteur : flamboyant et tumultueux. Édition
bilingue, précédée d’une préface de Roberto Bolaño. Mario Santiago Papasquiaro
est le pseudonyme de José Alfredo Zendejas Pineda (1953-1998), poète mexicain
et cofondateur avec Robert Bolaño du mouvement littéraire infraréaliste. Ses
poèmes ont paru dans diverses revues, deux anthologies collectives ainsi que
deux recueils : “Beso eterno” (1995) et “Aullido de cisne” (1997). Papasquiaro
inspirera à Roberto Bolaño le personnage fascinant d’Ulises Lima, poète errant
et “réal-viscéraliste” de son roman culte “Les Détectives sauvages”. Sans
doute n’est-il pas non plus étranger aux “Conseils d’un disciple de Morrison à
un fan de Joyce” du même Bolaño, “camarade et poète”, à qui il dédiait
“Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan d’Heidegger”.
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