- EAN13
- 9782867422614
- ISBN
- 978-2-86742-261-4
- Éditeur
- Éditions Cendres
- Date de publication
- 20/12/2016
- Nombre de pages
- 176
- Dimensions
- 28 x 19 x 2,4 cm
- Poids
- 700 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le volume rassemble un ensemble de pages appartenant au Journal de François Chapon, homme de lettres et longtemps directeur de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.
« Les feuillets qui suivent sont tout le reliquat, ou presque, d’un Journal tenu dès avant mon entrée à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet en 1956 jusqu’à 1989, année où je cessai cette chronique.
Les motifs d’une telle destruction ? Ils sont multiples. Les lecteurs, s’il s’en trouve, se lasseraient de l’inventaire de ces raisons. Des pages, aussi, ont été retirées de la circulation par réserve professionnelle.
Les écarts de dates entre ces fragments peuvent surprendre. Ils sont dus au hasard d’une sauvegarde. Comment la justifier ? Cette liasse de souvenirs est si mince, par rapport au demi-siècle à peu près parcouru, qu’il est clair que la cause principale de leur survie matérielle est une certaine pagaïe parmi les archives de leur auteur. Parfois, cependant, pour tel ou tel morceau, il est évident que le désir de conserver les moments forts d’une présence l’aura emporté sur toute autre considération. Mes amis ne s’étonneront pas de l’absence d’êtres que j’ai aimés ou de héros que j’ai admirés. Le feu de l’autodafé n’a pas épargné l’image que je donnais d’eux mais n’a pas modifié, on s’en doute, celle que je conserve de leur irremplaçable compagnie. »
Tissé d’un ensemble de portraits et anecdotes, le livre fait le portrait d’une époque qui nous paraît aujourd’hui disparue. On y croise écrivains, artistes et musiciens qui forment une grande famille réunie par les souvenirs de François Chapon. L’index réunit près de sept cents noms, connus, oubliés ou plus rares.
Un immense bonheur de lecture.
« Les feuillets qui suivent sont tout le reliquat, ou presque, d’un Journal tenu dès avant mon entrée à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet en 1956 jusqu’à 1989, année où je cessai cette chronique.
Les motifs d’une telle destruction ? Ils sont multiples. Les lecteurs, s’il s’en trouve, se lasseraient de l’inventaire de ces raisons. Des pages, aussi, ont été retirées de la circulation par réserve professionnelle.
Les écarts de dates entre ces fragments peuvent surprendre. Ils sont dus au hasard d’une sauvegarde. Comment la justifier ? Cette liasse de souvenirs est si mince, par rapport au demi-siècle à peu près parcouru, qu’il est clair que la cause principale de leur survie matérielle est une certaine pagaïe parmi les archives de leur auteur. Parfois, cependant, pour tel ou tel morceau, il est évident que le désir de conserver les moments forts d’une présence l’aura emporté sur toute autre considération. Mes amis ne s’étonneront pas de l’absence d’êtres que j’ai aimés ou de héros que j’ai admirés. Le feu de l’autodafé n’a pas épargné l’image que je donnais d’eux mais n’a pas modifié, on s’en doute, celle que je conserve de leur irremplaçable compagnie. »
Tissé d’un ensemble de portraits et anecdotes, le livre fait le portrait d’une époque qui nous paraît aujourd’hui disparue. On y croise écrivains, artistes et musiciens qui forment une grande famille réunie par les souvenirs de François Chapon. L’index réunit près de sept cents noms, connus, oubliés ou plus rares.
Un immense bonheur de lecture.
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