L'Agonie d'une République, La violence à Rome au temps de César
EAN13
9782251449241
ISBN
978-2-251-44924-1
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Realia
Nombre de pages
348
Dimensions
22,5 x 14 x 2,6 cm
Poids
455 g
Langue
français
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L'Agonie d'une République

La violence à Rome au temps de César

Les Belles Lettres

Realia

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Un siècle. Telle fut la durée de l’agonie de la République romaine qui succomba sous les coups d’ambitieux dictateurs et chefs militaires, avides d’exercer un pouvoir personnel.
« La République est morte », écrit Cicéron à son ami Atticus près de quinze ans avant que César ne tombe sous les dagues des conjurés.

Un siècle. Telle fut la durée de l’agonie de la République romaine qui succomba sous les coups d’ambitieux dictateurs et chefs militaires, avides d’exercer un pouvoir personnel. De 133 avant notre ère, lorsque Tiberius Gracchus fut éliminé après avoir trahi les institutions républicaines, jusqu’à la mort d’Antoine à Alexandrie, vaincu par Octave à l’été 30, un siècle de guerres civiles, de violences et d’affrontements sanglants ont ravagé Rome et l’Italie. Les plus grands généraux, Marius, Sylla, Pompée, César, Antoine, Octave… sont parvenus à faire chuter un régime politique que plusieurs siècles avaient réussi à édifier sous l’égide de la célèbre « vertu romaine » et dans l’affirmation du bien le plus précieux pour les Romains : la liberté. Comme toujours en pareil cas, c’est le peuple romain qui s’en trouva la principale victime.

Pourquoi assassiner la liberté ? Comment un engrenage fatal a-t-il conduit des hommes jadis fiers de leur République à renier leurs valeurs fondamentales ? Telles sont les questions que pose l’auteur qui, pour mieux faire revivre ces heures brûlantes, assortit son propos de relations évocatrices comme autant d’ouvertures vivantes sur cette époque tragique. L’observation de ce moment historique pendant lequel se déchaîna une violence qui faillit tout emporter avec elle n’est sans doute pas inutile à la réflexion de ceux qui s’interrogent également sur l’évolution de notre temps.
“The Republic is dead”, Cicero wrote to his friend Atticus nearly fifteen years before Caesar fell, mortally wounded by conspirators’ daggers.
One century. That is how long the Roman Republic continued in agony before succumbing to the onslaught of ambitious dictators and military leaders eager to wield their personal power. From 133 BC, when Tiberius Gracchus was assassinated after having betrayed the Republican institutions, until Mark Antony’s death in Alexandria, where he was defeated by Octavian in the summer of 30 BC, a century of civil wars, violence and bloody conflicts ravaged Rome and Italy. The most illustrious generals — Marius, Sulla, Pompey, Caesar, Antony, Octavius, etc. — managed to bring down a political regime that had taken several centuries to build under the aegis of the famous “Roman virtue,” while affirming the Romans’ most precious asset: freedom. As always in such cases, the Roman people turned out to be its primary victim.
Why was freedom assassinated? How did an ineluctable course of events cause men formerly proud of their Republic to renounce their fundamental values? These are the questions raised by the author, who, to help readers more fully relive these critical times, weaves into his text evocative relationships that give them a more personal glimpse into this tragic era. Observing this historic moment in which a wave of violence erupted that nearly swept everything away with it certainly provides some food for thought for those who are also wondering about the ways in which our era is evolving.
Latinist and Roman historian Jean-Noël Robert has already published several books on the history of behavior with Les Belles Lettres. He is also the editorial director of the “Realia” and “Guides Belles Lettres des Civilisations” collections, in which he has penned three volumes: Rome, Les Étrusques, and Pompéi et la Campanie antique.

Au fil de cet ouvrage, nous comprenons finalement comment la liberté, qui était le bien le plus précieux des Romains, a été assassinée.
Voilà donc un livre de qualité, où les notions politiques du temps bénéficient de l’éclairage voulu et où l’on prend la peine de dépoussiérer de nombreuses notions convenues. Un ouvrage de construction claire et de lecture aisée, qui aide à comprendre comment un régime, où la loi est en principe l’alpha et l’oméga, peut, à force de subir des violences internes à répétition, oublier ses fondamentaux et... s’abolir.
Un siècle : c’est le temps que mit la République romaine à succomber sous les assauts de généraux ambitieux et de politiciens avides de pouvoir personnel. Une belle résilience pour un édifice que l’on découvre, à la lecture de ce livre de Jean-Noël Robert, bien vermoulu dans ses fondements.
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