- EAN13
- 9782370712868
- ISBN
- 978-2-37071-286-8
- Éditeur
- Le Temps des Cerises
- Date de publication
- 02/02/2024
- Collection
- ESSAIS SCIENTIF (1)
- Nombre de pages
- 360
- Dimensions
- 19,5 x 13,9 x 2,2 cm
- Poids
- 442 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Panser la mort - La mort, le médecin et le citoyen
Bernard SPORTÈS
Le Temps des Cerises
Essais Scientif
Offres
À l’heure où le débat sur la fin de vie resurgit, Bernard Sportès nous ouvre de nouveaux horizons, dépasse les arguments simplistes et nous aide à comprendre tabous et angoisses. Son analyse, ancrée dans son expérience des fins de vie, nous rappelle que cet accompagnement ultime doit bien rester un soin. Sa vision humaniste se refuse à ces morts administrées selon des critères médicaux prédéfinis, auxquelles il oppose une mort accompagnée, assistée jusqu’aux derniers instants. Cette proposition, nouvelle dans ce vieux débat, prend acte de l’évolution de nos moeurs et place le respect de la volonté au-dessus de toute autre considération.
Prééminence d’une volonté trop souvent confondue avec de simples opinions. Émerge ainsi la possibilité qu’une aide à mourir s’inscrive dans la poursuite d’une prise en charge. Le législateur devra l’organiser dans la confiance en la maturité des soignants et des patients, s’éloigner du réglementaire, encourager une pensée collective et supervisée. Nos fins de vies réclament une République fraternelle qui n’abandonne personne, une médecine d’équipe qui résiste au modèle industriel où on l’entraine. Bernard Sportès nous livre finalement un message simple : nous ne mourrons pas mieux tant que nous n’aurons pas bâti cette médecine de la personne qu’il décrit et propose.
Prééminence d’une volonté trop souvent confondue avec de simples opinions. Émerge ainsi la possibilité qu’une aide à mourir s’inscrive dans la poursuite d’une prise en charge. Le législateur devra l’organiser dans la confiance en la maturité des soignants et des patients, s’éloigner du réglementaire, encourager une pensée collective et supervisée. Nos fins de vies réclament une République fraternelle qui n’abandonne personne, une médecine d’équipe qui résiste au modèle industriel où on l’entraine. Bernard Sportès nous livre finalement un message simple : nous ne mourrons pas mieux tant que nous n’aurons pas bâti cette médecine de la personne qu’il décrit et propose.
S'identifier pour envoyer des commentaires.