Gilles Aillaud, [exposition, Académie de France à Rome, 8 février-8 avril 2007]
EAN13
9782754101455
ISBN
978-2-7541-0145-5
Éditeur
Hazan
Date de publication
Nombre de pages
160
Dimensions
28 x 24 cm
Poids
976 g
Langue
français
Code dewey
759.4
Fiches UNIMARC
S'identifier

Gilles Aillaud

[exposition, Académie de France à Rome, 8 février-8 avril 2007]

De

Dirigé par

Hazan

Indisponible
L'ARTISTE Gilles Aillaud fut peintre et décorateur de théâtre ; il associa son nom aux spectacles notamment de Klaus Michael Gruber et de Jean Jourdheuil en Allemagne et en France. Pendant sa scolarité et jusqu'en 1945, il peint un tableau par jour. En 1946 et en 1947, il étudie la philosophie. En 1949, il revient à la peinture. Pendant les années 50, il représente des oiseaux et des paysages marins avec de la peinture et du collage. En 1952 première exposition personnelle. Au cours des années 70, il représente sur ses toiles des animaux enfermés dans des cages, des enclos, des verrières ou derrière des grilles. A partir de 1972, il réalise de nombreux décors et costumes de théâtre. A partir de 1978 il multiplie des paysages marins. Participant au salon de la Jeune peinture, dont il devient le président en 1965, Gilles Aillaud réalise des oeuvres collectives avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati telles que Une passion dans le désert, Vivre et laisser mourir ou La fin tragique de Marcel Duchamp". Son oeuvre est associée à la " Nouvelle Figuration" lors de l'exposition des Mythologies Quotidiennes au Musée d'art moderne de la ville de Paris. Né en 1928, il est décédé le 24 mars 2005 à Paris. LA PEINTURE Ce peintre, avant tout indépendant, dont les toiles militaient contre l'emprisonnement et l'absurdité, devint à la suite de différents voyages un paysagiste réputé aux espace ouverts à l'infini. Une palette volontairement froide, un travail très poussé sur la perspective et le cadrage, maintiennent le spectateur émotionnellement à distance du sujet, tout en l'intégrant physiquement dans l'espace entourant l'objet. « Aillaud étant à peu près le seul à s'être saisi du sujet zoologique, références et comparaisons font défaut. Pas d'école dans laquelle l'insérer. Pas de texte « fondateur » dont se réclamer. Pas d autorité critique sur laquelle il serait réconfortant de s'appuyer. ( ) A l'intérieur de chacune de ces représentations, une mécanique d'autodestruction, ou d'autodérision- opère avec une inflexible obstination. Ces animaux renvoient à l'idée de la nature première, vierge, sauvage. Les lieux où ils se trouvent imposent la présence d'un dispositif humain qui, tout en procurant aux bêtes un relatif confort, rend manifeste qu'ils sont en exil dans des espaces confinés qui ne ressemblent que très imparfaitement à ceux dans lesquels elles auraient dû vivre. ( ) Un peintre qui montre des animaux qui furent sauvages dans leurs cages ne montrerait-il pas par cette métaphore des artistes qui devraient être furieux dans leurs espaces clos ? Fausse sauvagerie, fausse colère. Débord par conséquent : Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. » (Philippe Dagen, Commissaire - extrait de la préface au catalogue l'exposition)
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Philippe Dagen