- EAN13
- 9782072682810
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 14/11/2016
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Gallimard 18,00
"Je soupçonne que l’Univers est sans commencement, Sans fin. Mais l’Infini,
non moins que l’Éternel, nous ment, Comme nous moquent en passant le vent
insaisissable, La fuite de l’eau sur la pente ou le filet de sable Entre deux
vases transparents et sans fond que remplit En permanence le présent pour
aller vers l’oubli. Dans une étreinte qui, de soi, l’assure et le déleste,
L’Univers est l’unique instant où le Tout, à la fois, S’accomplit et se change
en Rien ; où Rien, en contrepoids, Devient le Tout qui se dérobe. Un éclair.
Et le reste, C’est le Soleil et les bouquets de la voûte céleste ; C’est vous,
c’est moi, le vent, la violette au fond d’un bois." Jacques Réda.
non moins que l’Éternel, nous ment, Comme nous moquent en passant le vent
insaisissable, La fuite de l’eau sur la pente ou le filet de sable Entre deux
vases transparents et sans fond que remplit En permanence le présent pour
aller vers l’oubli. Dans une étreinte qui, de soi, l’assure et le déleste,
L’Univers est l’unique instant où le Tout, à la fois, S’accomplit et se change
en Rien ; où Rien, en contrepoids, Devient le Tout qui se dérobe. Un éclair.
Et le reste, C’est le Soleil et les bouquets de la voûte céleste ; C’est vous,
c’est moi, le vent, la violette au fond d’un bois." Jacques Réda.
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