- EAN13
- 9782081234833
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/04/2010
- Collection
- Champs actuel
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Flammarion 7,20
Il y a presque dix ans, Dominique Méda faisait le constat suivant : les femme
françaises travaillent de plus en plus, mais les institutions, les mentalités
ne se sont pas encore adaptées à cette nouvelle réalité sociale. Qu'en est-il
aujourd'hui ? Le "temps des femmes" est-il enfin advenu ? Pour la sociologue,
le constat est, hélas, préoccupant. Les inégalités professionnelles entre
hommes et femmes ont cessé de se réduire, l'écart des salaires reste
significatif (près de 25 %), le temps partiel - qu'il soit choisi ou subi -
concerne majoritairement les femmes, lesquelles, par ailleurs, accèdent
toujours aussi peu aux postes de responsabilité. Pourquoi cette piètre
performance de la France ? Comment expliquer cette résistance à des
changements que d'autres pays - nos voisins nordiques par exemple - ont menés
avec succès ? Que faire pour relancer une dynamique qui paraît d'autant plus
grippée qu'elle ne relève pas de "l'urgence" sociale ? Dominique Méda en
appelle à une véritable révolution mentale : il faut inciter les hommes à
s'impliquer davantage dans la prise en charge des enfants, déspécialiser les
rôles - notamment pour les tâches ménagères -, et reconnaître que certaines
activités, jugées peu productives comme tout ce qui touche au care, au soin
d'autrui, sont une richesse pour notre pays. Cette révolution est à notre
portée.
françaises travaillent de plus en plus, mais les institutions, les mentalités
ne se sont pas encore adaptées à cette nouvelle réalité sociale. Qu'en est-il
aujourd'hui ? Le "temps des femmes" est-il enfin advenu ? Pour la sociologue,
le constat est, hélas, préoccupant. Les inégalités professionnelles entre
hommes et femmes ont cessé de se réduire, l'écart des salaires reste
significatif (près de 25 %), le temps partiel - qu'il soit choisi ou subi -
concerne majoritairement les femmes, lesquelles, par ailleurs, accèdent
toujours aussi peu aux postes de responsabilité. Pourquoi cette piètre
performance de la France ? Comment expliquer cette résistance à des
changements que d'autres pays - nos voisins nordiques par exemple - ont menés
avec succès ? Que faire pour relancer une dynamique qui paraît d'autant plus
grippée qu'elle ne relève pas de "l'urgence" sociale ? Dominique Méda en
appelle à une véritable révolution mentale : il faut inciter les hommes à
s'impliquer davantage dans la prise en charge des enfants, déspécialiser les
rôles - notamment pour les tâches ménagères -, et reconnaître que certaines
activités, jugées peu productives comme tout ce qui touche au care, au soin
d'autrui, sont une richesse pour notre pays. Cette révolution est à notre
portée.
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