- EAN13
- 9782081334502
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 05/03/2014
- Collection
- Au fil de l'Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 22,00
Le 31 mars 1814, à l’issue d’une bataille féroce qui a fait quinze mille morts
en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre Ier entre triomphalement
dans les rues de Paris. C’est la fin de la campagne de France menée par les
Russes et leurs alliés, et l’effondrement de l’Empire napoléonien.
L’occupation russe durera le temps d’un printemps. Cette brève période,
méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire. D’abord, politiquement,
le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour
l’île d’Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d’Angleterre, accède au trône.
Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles
frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus
tard, redessinera la carte de l’Europe. Culturellement enfin, les Cosaques,
qu’on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront
des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de «
bistrot ». En s’appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que
russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment
sur le rôle clé d’Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans
l’infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et
l’octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu’en 1830.
Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente.
en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre Ier entre triomphalement
dans les rues de Paris. C’est la fin de la campagne de France menée par les
Russes et leurs alliés, et l’effondrement de l’Empire napoléonien.
L’occupation russe durera le temps d’un printemps. Cette brève période,
méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire. D’abord, politiquement,
le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour
l’île d’Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d’Angleterre, accède au trône.
Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles
frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus
tard, redessinera la carte de l’Europe. Culturellement enfin, les Cosaques,
qu’on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront
des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de «
bistrot ». En s’appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que
russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment
sur le rôle clé d’Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans
l’infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et
l’octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu’en 1830.
Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente.
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