- EAN13
- 9782130804246
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 28/03/2018
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
D’avril 2015 à octobre 2016, jusqu’à dix mille migrants ont vécu dans des
conditions extrêmement précaires au sein de la « Jungle » de Calais, suscitant
autant de passions, de polémiques et de peurs que de solidarités. Michel
Agier, reconnu internationalement pour ses travaux sur les migrants et les
réfugiés dans le monde, a réuni des personnalités multiples (sociologues,
architecte, associatif...) pour fournir les clés de compréhension de
l’événement Calais – un objet politique, médiatique et symbolique inédit. Car
toutes les indignations dont la Jungle a été l’objet, toutes les violences
physiques et morales contre ses habitants et toutes les solidarités qui l’ont
aidée à tenir forment un « concentré » de questions qui traversent aujourd’hui
le monde aux prises avec la mobilité : comment se définit un « nous » local,
national et européen face aux « autres » et à soi-même ? Comment peut-on – ou
non – réinventer l’hospitalité à partir des camps ? Quel avenir s’invente dans
ces lieux de mise à l’écart et d’exception qui finissent par ressembler à des
occupations et à de nouveaux espaces politiques ?
conditions extrêmement précaires au sein de la « Jungle » de Calais, suscitant
autant de passions, de polémiques et de peurs que de solidarités. Michel
Agier, reconnu internationalement pour ses travaux sur les migrants et les
réfugiés dans le monde, a réuni des personnalités multiples (sociologues,
architecte, associatif...) pour fournir les clés de compréhension de
l’événement Calais – un objet politique, médiatique et symbolique inédit. Car
toutes les indignations dont la Jungle a été l’objet, toutes les violences
physiques et morales contre ses habitants et toutes les solidarités qui l’ont
aidée à tenir forment un « concentré » de questions qui traversent aujourd’hui
le monde aux prises avec la mobilité : comment se définit un « nous » local,
national et européen face aux « autres » et à soi-même ? Comment peut-on – ou
non – réinventer l’hospitalité à partir des camps ? Quel avenir s’invente dans
ces lieux de mise à l’écart et d’exception qui finissent par ressembler à des
occupations et à de nouveaux espaces politiques ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.