Parce que les fleurs sont blanches
EAN13
9782246821083
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Parce que les fleurs sont blanches

Grasset

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Gerard élève seul ses trois garçons depuis que leur mère les a quittés sans
laisser d’adresse, se contentant d’envoyer des cartes postales depuis l’Italie
pour les anniversaires et Noël. Klaas et Kees, les jumeaux de seize ans et
leur petit frère Gerson – sans oublier le chien, Daan – vivent néanmoins dans
une maisonnée plutôt joyeuse où Gerard s’efforce de faire bonne figure.
Un dimanche matin ordinaire où ils sont invités chez les grands-parents, leur
vie bascule. Sur une route de campagne traversant des vergers où fleurissent
des arbres fruitiers, une voiture s’encastre dans celle de Gerard, le choc est
violent. Si les jumeaux et le père s’en tirent avec des blessures légères, il
en sera tout autrement pour Gerson. Il est plongé dans le coma et au réveil,
il comprend qu’il a perdu la vue. Aidé par Harald, infirmier dévoué,
l’adolescent tente d’apprivoiser sa nouvelle vie, alors que les jumeaux et
leur père essaient également de faire face, mais le retour à la maison est
douloureux malgré le soutien de Jan et Anna, les grands-parents des enfants.
Gerson s’enferme dans sa douleur et sa colère, refuse d’accepter toute aide et
de se projeter dans un quelconque avenir. Plus personne ne sait comment le
soutenir. Gerard presse son fils de prendre des décisions quant à son futur,
sans résultat. Lorsque l’été arrive, tous savent que les choses ne pourront
pas continuer ainsi  à la rentrée.  Le séjour prévu dans la paisible maison
des grands-parents au bord d’un lac apparaît alors à tous comme la possibilité
d’un nouveau départ…
Gerbrand Bakker est un maître incontesté dans l’art de saisir l’essentiel avec
peu de mots. Son écriture impressionne par sa concision, sa justesse et
surtout, par l’absence absolue de tout pathos. Racontée pour l’essentiel par
ses frères, l’histoire de ce jeune garçon qui ne parvient pas à accepter de
vivre dans le noir n’en devient que plus déchirante.

Traduit du néerlandais par Françoise Antoine
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