- EAN13
- 9782253094791
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 24/02/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edition enrichie (Introduction, notes, chronologie et bibliographie)
Elevé, à la mort de ses parents, par le redoutable dragon domestique que le
Ciel lui a donné pour sœur, Pip (Philip Pirrip) semble promis à l’existence
obscure d’un jeune villageois sans fortune. C’est compter sans la
bienveillance des divinités tutélaires qui veillent sur son enfance. Car Pip a
le privilège de vivre au milieu de créatures singulières dont l’existence
seule accrédite la croyance au miracle : il y a tout d’abord le sourire
débonnaire, l’amitié protectrice et complice de son beau-frère, le forgeron
Joe Gargery, puis la rencontre terrifiante mais bientôt miraculeuse d’Abel
Magwitch, forçat au grand cœur, émule de Jean Valjean, qui saura lui rendre au
centuple son modeste bienfait. Mais il y a surtout la pittoresque Miss
Havisham et son éblouissante protégée, Estella. Estella au nom prédestiné,
dont la froide et fascinante beauté exalte et désespère tout à la fois le
jeune Pip : « J’ai regardé les étoiles et j’ai pensé que ce serait affreux
pour un homme en train de mourir de soif de tourner son visage vers elles et
de ne trouver ni secours ni pitié dans cette multitude scintillante. » Car les
« grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas les aspirations
prosaïques de l’Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la
respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le
bonheur au-delà de la Sagesse.
Elevé, à la mort de ses parents, par le redoutable dragon domestique que le
Ciel lui a donné pour sœur, Pip (Philip Pirrip) semble promis à l’existence
obscure d’un jeune villageois sans fortune. C’est compter sans la
bienveillance des divinités tutélaires qui veillent sur son enfance. Car Pip a
le privilège de vivre au milieu de créatures singulières dont l’existence
seule accrédite la croyance au miracle : il y a tout d’abord le sourire
débonnaire, l’amitié protectrice et complice de son beau-frère, le forgeron
Joe Gargery, puis la rencontre terrifiante mais bientôt miraculeuse d’Abel
Magwitch, forçat au grand cœur, émule de Jean Valjean, qui saura lui rendre au
centuple son modeste bienfait. Mais il y a surtout la pittoresque Miss
Havisham et son éblouissante protégée, Estella. Estella au nom prédestiné,
dont la froide et fascinante beauté exalte et désespère tout à la fois le
jeune Pip : « J’ai regardé les étoiles et j’ai pensé que ce serait affreux
pour un homme en train de mourir de soif de tourner son visage vers elles et
de ne trouver ni secours ni pitié dans cette multitude scintillante. » Car les
« grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas les aspirations
prosaïques de l’Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la
respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le
bonheur au-delà de la Sagesse.
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