La Femme à la fenêtre

Anna vit seule dans dans un quartier de résidences bourgeoises. Agoraphobe,
elle reste cloîtrée chez elle et occupe ses journée en jouant aux échecs,
regardant des polars en noir et blanc, surfant sur le net sur des sites où
elle aide des patients souffrant de la même peur qu'elle. Parfois elle parle
avec sa fille et son mari qui ne vivent plus avec elle, parfois elle espionne
ses voisins. D'ailleurs une nouvelle famille vient d'emménager, un homme dont
les médias ont beaucoup parlé, sa femme et son fils. La famille Russel.

Lorsqu'elle est témoin du meurtre de Jane Russel avec qui elle avait
sympathisé la veille, personne ne la croit, l'accusant d'hallucinations dûes
au mélange de ses médicaments et de l'alcool. Pourtant elle est sûre d'elle,
elle a vu Jane se faire poignarder au 1er étage de la maison d'en face!! Du
coup Anna déprime encore plus et plus elle déprime, plus elle boit. Et lus
elle boit, plus elle devient amusante et fait preuve d'auto-dérision.

Roman à la Hitchcock où les révélations et les rebondissements nous empêchent
de lâcher le livre tant qu'on le l'a pas fini!! L'héroïne est attachante même
quand elle est de mauvaise foi ou qu'elle traîne en peignoir, pas coiffée, pas
lavée, abreuvée au Merlot. A.J. Finn est le pseudonyme de Daniel Mallory,
journaliste devenu éditeur de polars. C'est sans doute pour cela qu'il sait si
bien emmené le lecteur là où il le veut et qu'un film et d'ors et déjà en
préparation.