1939-1945, Espionnage et guerre secrète
EAN13
9782390093329
Éditeur
Jourdan
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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1939-1945

Espionnage et guerre secrète

Jourdan

Indisponible
Clandestins, espions, saboteurs ; une véritable guerre dans la guerre !

Missions clandestines, services de sabotage, espionnage et contre-espionnage,
renseignements et faits de résistance… Une véritable guerre secrète, méconnue,
s’est déroulée pendant la Seconde Guerre mondiale, tant dans les services
secrets officiels que dans les organismes clandestins.
Des destins exceptionnels, des hommes et des femmes tapis dans l’ombre, parmi
lesquels :
• Claire Philips, qui a ouvert aux Philippines un cabaret pour pouvoir
soutirer au mieux des informations aux soldats japonais qui le fréquentaient.
• Josefina, l’espionne lépreuse, qui effrayait par ses cicatrices les
officiers de garde qui, dès lors, ne la fouillaient pas.
• William Stephenson, qui a dirigé l’un des plus grands réseaux mondiaux de
services secrets, sous la couverture d’un directeur du contrôle des passeports
britanniques.
• le professeur Zapp, qui a mis au point un système de micropoints pour faire
passer des messages invisibles à l’oeil nu.
• Ernie Lehmitz, qui a été trahi par son écriture.
...et bien d’autres encore !

Découvrez sans plus attendre l'histoire de ces espions qui ont mené une
véritable guerre parallèle durant la Seconde Guerre Mondiale.

EXTRAIT

Octobre 1940, le gouvernement du général Franco demanda un visa pour les îles
britanniques en faveur d’un phalangiste. Ce personnage s’occupait de
mouvements de jeunesse en Espagne et souhaitait étudier le scoutisme
britannique en temps de guerre. Le Foreign Office répondit favorablement et
l’homme put entrer en Grande-Bretagne. Or, les services de contre-espionnage
anglais savaient tout de lui, entre autres que ce qu’il verrait ou entendrait
serait immédiatement transmis à Berlin.
Il devint l’espion préféré des Anglais qui lui manifestèrent une affection
débordante. Certains espions jouèrent le rôle de dirigeants scouts. Ils
allèrent l’accueillir à l’aéroport et l’accompagnèrent à l’hôtel Athenaeum
Court où ils lui avaient réservé une suite. L’endroit était littéralement
truffé de microphones invisibles et de fils reliés aux tables d’écoute :
c’était un chef-d’œuvre du genre. En revanche, ils approvisionnèrent leur hôte
en boissons variées et, de façon générale, ils ne le laissèrent manquer de
rien.
À l’époque, il devait y avoir en tout et pour tout trois batteries lourdes
anti-aériennes dans la région londonienne. L’une d’elles fut placée dans le
jardin public qui fait face à l’hôtel Athenaeum Court. Elle reçut l’ordre de
tirer sans interruption et à la cadence la plus rapide au cours de chaque
alerte, qu’il y eût ou non des avions ennemis dans le ciel de la capitale. Ces
pièces accomplirent au mieux leur mission. Comme il y avait alors au moins un
raid aérien chaque nuit, l’espion passait des heures tapi dans un abri et
persuadé par le tintamarre que Londres était hérissée de canons de D.C.A. Ses
homologues s’arrangèrent pour lui faire visiter la batterie postée sous ses
fenêtres — c’était un remarquable dispositif, équipé de pièces de quatre-
vingt-dix millimètres.
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