- EAN13
- 9782700704365
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 27/02/2013
- Collection
- Psychologie, psychanalyse
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sortir de l'autisme
Parents, ces vérités qu'on vous cache
Henri Rey-Flaud
Flammarion
Psychologie, psychanalyse
Autre version disponible
-
Papier - Aubier 16,00
Quelle prise en charge pour l’enfant autiste ? Les parents, qui bien souvent
ne connaissent ni les principes ni les effets des trois approches dominantes
de l’autisme, sont tragiquement démunis face à cette question. Aujourd’hui, le
comportementalisme tient le haut du pavé. Avec lui, on espère obtenir – et on
obtient quelquefois – une adaptation minimale à l’espace social ordinaire :
prise des repas, hygiène corporelle, utilisation des transports, conduite dans
les lieux publics. Mais au prix de quelle violence ? de quelle dénaturation de
l’enfant ? À l’inverse, le « non-agir » initié dans les Cévennes, il y a près
d’un demi-siècle, par Fernand Deligny défend l’idée que les autistes,
représentants d’une humanité primitive, doivent être, comme les peuples
premiers, respectés dans ce qu’ils sont et préservés du monde « civilisé », au
risque d’être laissés à leur condition native. La psychanalyse, repensée,
réinventée, libérée des pratiques obsolètes, propose une troisième voie.
Substituant une clinique du regard à celle de l’écoute et donnant la priorité
à l’accueil et au « tissage » quotidien, elle entreprend d’amener l’autiste
non pas à nous mais à lui-même, afin de faire apparaître, à terme, un enfant
qui ne soit pas seulement présentable, montrable, mais, comme les autres, «
rêvable » par ses parents. Telle est assurément la sortie de l’autisme –
respectueuse de l’enfant – qu’on est en droit d’attendre aujourd’hui. Création
Studio Flammarion Couverture : Photo © iStockphoto / Marcin Pawinski
ne connaissent ni les principes ni les effets des trois approches dominantes
de l’autisme, sont tragiquement démunis face à cette question. Aujourd’hui, le
comportementalisme tient le haut du pavé. Avec lui, on espère obtenir – et on
obtient quelquefois – une adaptation minimale à l’espace social ordinaire :
prise des repas, hygiène corporelle, utilisation des transports, conduite dans
les lieux publics. Mais au prix de quelle violence ? de quelle dénaturation de
l’enfant ? À l’inverse, le « non-agir » initié dans les Cévennes, il y a près
d’un demi-siècle, par Fernand Deligny défend l’idée que les autistes,
représentants d’une humanité primitive, doivent être, comme les peuples
premiers, respectés dans ce qu’ils sont et préservés du monde « civilisé », au
risque d’être laissés à leur condition native. La psychanalyse, repensée,
réinventée, libérée des pratiques obsolètes, propose une troisième voie.
Substituant une clinique du regard à celle de l’écoute et donnant la priorité
à l’accueil et au « tissage » quotidien, elle entreprend d’amener l’autiste
non pas à nous mais à lui-même, afin de faire apparaître, à terme, un enfant
qui ne soit pas seulement présentable, montrable, mais, comme les autres, «
rêvable » par ses parents. Telle est assurément la sortie de l’autisme –
respectueuse de l’enfant – qu’on est en droit d’attendre aujourd’hui. Création
Studio Flammarion Couverture : Photo © iStockphoto / Marcin Pawinski
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