- EAN13
- 9782753547223
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 20/09/2016
- Collection
- Interférences
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Nues, nuées, nuages
XIVes Entretiens de la Garenne Lemot
Presses universitaires de Rennes
Interférences
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Ces Entretiens sont attachés à un lieu, qui leur donne son nom : La Garenne
Lemot à Gétigné-Clisson, une villa néo-classique, aux bords escarpés de la
Sèvre, dans l’évocation de la Toscane. En cet endroit l’on peut parler de
beauté et de grâce, mais aussi, comme nous l’avons fait, de tolérance et
d’amitié. Ces Entretiens sont annuels. Le lieu est essentiel. Il communique un
charme et une grâce qui ouvrent à la beauté. Il engage à l’absence de raideur
que nous avons rêvée, chacun à travers nos disciplines et nos imaginaires.
C’est d’ailleurs ainsi que nous entendons ces Entretiens. Des sujets vagues,
dirait-on, des lieux communs, mais affrontés avec rigueur. Il y a longtemps
que nous nous exerçons à ce que j’appelle l’élucidation critique des lieux
communs de l’imaginaire. Nous sommes très loin de tout dogmatisme. Nous sommes
invités, comme les historiens de l’imaginaire que nous voulons être, à prendre
les chemins de nos disciplines, à les regarder se rencontrer. Le nuage, si
souple et si changeant peut nous terrifier comme nous séduire. Il fait
évidemment partie de notre imaginaire commun ; apte aux formes les plus
diverses, les plus subtiles et les plus grotesques. Comme l’écrit Sénèque : «
Personne n’est à ce point engourdi, stupide et courbé vers la terre pour ne
pas relever la tête vers le ciel et se redresser avec toute son âme, surtout
quand il y voit briller quelques merveilles neuves. »
Lemot à Gétigné-Clisson, une villa néo-classique, aux bords escarpés de la
Sèvre, dans l’évocation de la Toscane. En cet endroit l’on peut parler de
beauté et de grâce, mais aussi, comme nous l’avons fait, de tolérance et
d’amitié. Ces Entretiens sont annuels. Le lieu est essentiel. Il communique un
charme et une grâce qui ouvrent à la beauté. Il engage à l’absence de raideur
que nous avons rêvée, chacun à travers nos disciplines et nos imaginaires.
C’est d’ailleurs ainsi que nous entendons ces Entretiens. Des sujets vagues,
dirait-on, des lieux communs, mais affrontés avec rigueur. Il y a longtemps
que nous nous exerçons à ce que j’appelle l’élucidation critique des lieux
communs de l’imaginaire. Nous sommes très loin de tout dogmatisme. Nous sommes
invités, comme les historiens de l’imaginaire que nous voulons être, à prendre
les chemins de nos disciplines, à les regarder se rencontrer. Le nuage, si
souple et si changeant peut nous terrifier comme nous séduire. Il fait
évidemment partie de notre imaginaire commun ; apte aux formes les plus
diverses, les plus subtiles et les plus grotesques. Comme l’écrit Sénèque : «
Personne n’est à ce point engourdi, stupide et courbé vers la terre pour ne
pas relever la tête vers le ciel et se redresser avec toute son âme, surtout
quand il y voit briller quelques merveilles neuves. »
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