Deux lettres sur l'individu, la société et la vertu
EAN13
9782755504965
Éditeur
Fayard/Mille et une nuits
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Deux lettres sur l'individu, la société et la vertu

Fayard/Mille et une nuits

Indisponible
Le rousseauisme a nui à la réception de la philosophie de Jean-Jacques, qui
avait une conception de l’homme et de la société plus nuancée que celle que
lui a prêtée la postérité. C’est ce que nous dévoile admirablement deux
lettres méconnues du Genevois qui résument très efficacement sa philosophie
politique avant qu’il n’écrive Du contrat social et L’Émile. En 1755, il
expose à un naturaliste suisse qui a pour nom de plume Philopolis (Lettre à
Philopolis) les principes de vertu que requiert de tous les hommes l’état
social, laborieux, forcément laborieux collectivement. En 1757, dans une
lettre oubliée (Lettre sur la vertu), il revient sur le passage de l’état de
nature à l’état social, et la transformation de la bonté naturelle en un
nécessaire rapport à autrui. La vertu et le souci du commun ont une place
centrale. On est bien loin de l’idée réductrice propagée ensuite par
l’individualisme : la société, c’est mal !
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