- EAN13
- 9782824902814
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 07/03/2017
- Collection
- Drieu la Rochelle
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Feu follet
suivi de Adieu à Gonzague
Pierre Drieu la Rochelle
République des Lettres
Drieu la Rochelle
Autre version disponible
Alain, trentenaire désabusé, achève une cure de désintoxication dans une
maison de santé pour neurasthéniques. Il déambule dans Paris, retrouve
d’anciens amis, hante des soirées demi-mondaines, tente de renouer avec sa
femme partie aux Etats-Unis, succombe de nouveau à la drogue, s’enferme dans
sa chambre et se suicide. Avec "Le Feu follet", publié en 1931, c’est-à-dire
entre la rupture avec André Breton et l’égarement dans le fascisme et
l’antisémitisme, Drieu la Rochelle tente d’analyser la «décadence» de son
époque à travers l’autopsie d’une conscience. Le roman perpétue la mémoire de
l’écrivain Jacques Rigaut et continue cette littérature des petits matins
tristes qui va d’Ernest Hemingway à Françoise Sagan. Il résume assez bien les
thèmes et les obsessions de l’auteur: la méfiance envers les femmes,
l’ubiquité des homosexuels et l’hostilité envers les juifs. L’"Adieu à
Gonzague", qui sert de conclusion au volume, s’achève comme s’est achevé la
vie de son auteur. «Le suicide, c’est la ressource des hommes dont le ressort
a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour
l’action, mais ils ont retardé l’action; alors l’action revient sur eux en
retour de bâton. Le suicide, c’est un acte, l’acte de ceux qui n’ont pu en
accomplir d’autres.» – Pierre Drieu la Rochelle.
maison de santé pour neurasthéniques. Il déambule dans Paris, retrouve
d’anciens amis, hante des soirées demi-mondaines, tente de renouer avec sa
femme partie aux Etats-Unis, succombe de nouveau à la drogue, s’enferme dans
sa chambre et se suicide. Avec "Le Feu follet", publié en 1931, c’est-à-dire
entre la rupture avec André Breton et l’égarement dans le fascisme et
l’antisémitisme, Drieu la Rochelle tente d’analyser la «décadence» de son
époque à travers l’autopsie d’une conscience. Le roman perpétue la mémoire de
l’écrivain Jacques Rigaut et continue cette littérature des petits matins
tristes qui va d’Ernest Hemingway à Françoise Sagan. Il résume assez bien les
thèmes et les obsessions de l’auteur: la méfiance envers les femmes,
l’ubiquité des homosexuels et l’hostilité envers les juifs. L’"Adieu à
Gonzague", qui sert de conclusion au volume, s’achève comme s’est achevé la
vie de son auteur. «Le suicide, c’est la ressource des hommes dont le ressort
a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour
l’action, mais ils ont retardé l’action; alors l’action revient sur eux en
retour de bâton. Le suicide, c’est un acte, l’acte de ceux qui n’ont pu en
accomplir d’autres.» – Pierre Drieu la Rochelle.
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