- EAN13
- 9782842639549
- Éditeur
- Le Dilettante
- Date de publication
- 22/08/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Le Dilettante 18,00
Sang chaud et verve drue ne sauraient mentir, et cette Malfilâtre-là,
Mathilde-Marie, un prénom d’archiduchesse, rend des points à son lyrique
ancêtre, Jacques-Louis, douloureux poète des Lumières. Luna, l’héroïne du
roman, la neuve, l’unique, le feu à la fente et la joie au cœur , pitbullise
sa vie jusqu’au sang, racle l’os et avale tout sans trembler. En témoigne ce
Babylone Express qui entre au catalogue du Dilettante avec des entrechats de
voiture-bélier et des vocalises de lance-flammes. Quelque part entre Burroughs
et Grisélidis Réal. Rita Renoir en plein vaudou. Les choses avaient pourtant
dignement commencé : madrée lieutenante de la gendarmerie nationale vouée à
l’observation des éco-terroristes, elle affiche 1,73 m d’efficacité galonnée
et 59 kg de pugnacité opérationnelle. Un modèle. Mais voilà qu’elle se
découvre et un cœur de chevaucheuse de dragons et des appétits d’ogresse.
Apocalypse XXL. Le dragon, en l’occurrence, se nomme Marco, dealer
aristocratique et maquisard végan. Remisé l’uniforme, posées les épaulettes,
s’enclenche alors une phénoménale partie de chaloupée cosmique. La bête à deux
dos ricoche aux quatre coins de l’Europe. Des bars à beuh de Marrakech aux
boîtes à partouzes de Berlin, des chevaliers du taste-shit aux keupons
saumâtres, rien de ce qui fait étincelle ne leur est étranger. Nos tourtereaux
dealent, draguent, dansent, se dopent, dévissent et se damnent avec une
abyssale fringale de déglingue et un talent instinctif pour les
soubresautantes extases lysergiques. Peu importe comment tout cela finit,
passé certaines limites parler de ticket n’est plus tenable. Reste un livre
ivre, crépitant et suicidaire, une tonique aubade aux vertiges toxiques. À
s’injecter cul-sec. Merci jeune fille !
Mathilde-Marie, un prénom d’archiduchesse, rend des points à son lyrique
ancêtre, Jacques-Louis, douloureux poète des Lumières. Luna, l’héroïne du
roman, la neuve, l’unique, le feu à la fente et la joie au cœur , pitbullise
sa vie jusqu’au sang, racle l’os et avale tout sans trembler. En témoigne ce
Babylone Express qui entre au catalogue du Dilettante avec des entrechats de
voiture-bélier et des vocalises de lance-flammes. Quelque part entre Burroughs
et Grisélidis Réal. Rita Renoir en plein vaudou. Les choses avaient pourtant
dignement commencé : madrée lieutenante de la gendarmerie nationale vouée à
l’observation des éco-terroristes, elle affiche 1,73 m d’efficacité galonnée
et 59 kg de pugnacité opérationnelle. Un modèle. Mais voilà qu’elle se
découvre et un cœur de chevaucheuse de dragons et des appétits d’ogresse.
Apocalypse XXL. Le dragon, en l’occurrence, se nomme Marco, dealer
aristocratique et maquisard végan. Remisé l’uniforme, posées les épaulettes,
s’enclenche alors une phénoménale partie de chaloupée cosmique. La bête à deux
dos ricoche aux quatre coins de l’Europe. Des bars à beuh de Marrakech aux
boîtes à partouzes de Berlin, des chevaliers du taste-shit aux keupons
saumâtres, rien de ce qui fait étincelle ne leur est étranger. Nos tourtereaux
dealent, draguent, dansent, se dopent, dévissent et se damnent avec une
abyssale fringale de déglingue et un talent instinctif pour les
soubresautantes extases lysergiques. Peu importe comment tout cela finit,
passé certaines limites parler de ticket n’est plus tenable. Reste un livre
ivre, crépitant et suicidaire, une tonique aubade aux vertiges toxiques. À
s’injecter cul-sec. Merci jeune fille !
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