- EAN13
- 9782918157106
- Éditeur
- éditions Soleb
- Date de publication
- 27/03/2013
- Collection
- études d'égyptologie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Image et conception du monde dans les écritures figuratives
Collectif, Léon Vandermeersch, Nathalie Beaux, Marc Thouvenot, Jean-Michel Hoppan, Orly Goldwasser, François Cheng, Anne-Marie Christin, Bernard Pottier
éditions Soleb
études d'égyptologie
Autre version disponible
-
Papier - SOLEB 75,00
Cinq écritures figuratives font l’objet de ce livre : chinois, naxi, maya,
aztèque et égyptien. Cinq façons de penser le monde, de le mettre en image, de
l’écrire. Car, à chaque fois, des signes ont été façonnés pour transmettre une
parole, certes, mais surtout un regard. Dans le même temps, ils restèrent des
images lisibles et reconnaissables comme telles tout au long de l’histoire de
ces civilisations, à l’exception cependant du chinois dont les caractères, à
l’origine fortement iconiques, perdirent ensuite leur motivation.
Cette force, cette longévité de l’image au sein du signe n’est pas gratuite :
elle n’est ni ornement, ni code arbitraire, mais le miroir unique de la
conception du monde qu’avaient les Chinois, les Naxis, les Mayas, les Aztèques
et les Égyptiens. Aussi apparaît-elle comme une clé permettant de pénétrer
directement dans un univers conceptuel. Encore faut-il admettre que tout
signe, même le plus simple en apparence, est le fruit d’une réflexion qui
sélectionne certains traits distinctifs et les assemble, fournissant ainsi le
« tronc » que le scribe a tout loisir d’enrichir, selon le contexte ou
l’époque, de « ramifications ». C’est pourquoi nous avons présenté chaque
écriture en nous efforçant d’évoquer les signes et leurs variantes, la
possibilité de les réduire ou au contraire de créer, par ajout d’autres
traits, de nouveaux échos sémantiques avec les signes, les mots environnants,
voire le monument sur lequel ils figurent, faisant ainsi état de la richesse
et de la liberté de ces écritures figuratives.
aztèque et égyptien. Cinq façons de penser le monde, de le mettre en image, de
l’écrire. Car, à chaque fois, des signes ont été façonnés pour transmettre une
parole, certes, mais surtout un regard. Dans le même temps, ils restèrent des
images lisibles et reconnaissables comme telles tout au long de l’histoire de
ces civilisations, à l’exception cependant du chinois dont les caractères, à
l’origine fortement iconiques, perdirent ensuite leur motivation.
Cette force, cette longévité de l’image au sein du signe n’est pas gratuite :
elle n’est ni ornement, ni code arbitraire, mais le miroir unique de la
conception du monde qu’avaient les Chinois, les Naxis, les Mayas, les Aztèques
et les Égyptiens. Aussi apparaît-elle comme une clé permettant de pénétrer
directement dans un univers conceptuel. Encore faut-il admettre que tout
signe, même le plus simple en apparence, est le fruit d’une réflexion qui
sélectionne certains traits distinctifs et les assemble, fournissant ainsi le
« tronc » que le scribe a tout loisir d’enrichir, selon le contexte ou
l’époque, de « ramifications ». C’est pourquoi nous avons présenté chaque
écriture en nous efforçant d’évoquer les signes et leurs variantes, la
possibilité de les réduire ou au contraire de créer, par ajout d’autres
traits, de nouveaux échos sémantiques avec les signes, les mots environnants,
voire le monument sur lequel ils figurent, faisant ainsi état de la richesse
et de la liberté de ces écritures figuratives.
S'identifier pour envoyer des commentaires.