Noyé de Trousse-Chemise, Polar régional
EAN13
9791035304706
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Noyé de Trousse-Chemise

Polar régional

Geste Éditions

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Sur l'île de Ré, en plein mois d'août, une femme découvre, pendant sa course
matinale sur la plage, un cadavre dont le visage ne lui est pas inconnu...

Anaïs est une adepte des vacances d’été sur l’île de Ré. En ce mois d’août
caniculaire, elle a l’habitude de courir très tôt sur la plage de Trousse-
Chemise, complètement déserte à cette heure matinale. Ce jour-là, elle décide
de poursuivre sa course jusqu’à l’extrémité du banc du Bûcheron, une longue
langue de sable, entièrement découverte à marée basse et totalement immergée à
marée haute. Parvenue à mi-parcours, elle fait une découverte macabre, celle
du cadavre d’un homme entièrement nu qui ne lui est pas inconnu. S’est-il noyé
accidentellement ? S’est-il suicidé ? A-t-il été assassiné ? Ce sont les
questions auxquelles vont tenter de répondre, au cours d’une enquête riche en
rebondissements, les gendarmes de Saint-Martin-de-Ré et une policière un peu
déjantée du SRPJ de La Rochelle.

Dans ce polar régional ensoleillé, les gendarmes de Saint-Martin-de-Ré et une
policière un peu déjantée se lancent dans une investigation qui ne sera pas
dénuée de surprises !

EXTRAIT

Accélérant le pas, elle distingua nettement un homme, couché sur le dos. Il
était entièrement nu et semblait assoupi. Parvenue à une dizaine de mètres de
lui, la première réaction de la jeune femme fut inattendue. Elle regretta de
ne pas avoir d’appareil photo sur elle. Les hommes nus, c’était un peu son
fonds de commerce et celui-ci était un beau spécimen : grand, baraqué, hâlé,
la quarantaine. Elle esquissa un timide bonjour. Sans réaction de l’intéressé,
elle réitéra son bonjour, un ton plus haut. Toujours pas de réaction. Elle
s’approcha, se pencha sur le visage du dormeur. Elle l’identifia sur le champ.
C’était Olivier Dautrillac, un écrivain qui avait obtenu le prix Renaudot dix-
huit mois auparavant. Il possédait une maison à Ars. Elle l’avait rencontré
chez des amis communs, cinq ou six ans auparavant. Il l’avait draguée avec
insistance. Elle n’était pas restée insensible à ses avances et ils s’étaient
promis de se revoir. C’est elle qui devait l’appeler. Empêtrée à l’époque dans
une histoire sentimentale compliquée, elle ne l’avait pas fait. Plus
récemment… mais cela elle l’avait occulté.
En examinant l’homme de plus près, Anaïs fut intriguée par la couleur de sa
peau. Elle n’était pas naturelle. Autre chose attira son attention, une
ceinture d’algues qui couvrait d’un voile pudique le bas de son ventre. Elle
l’écarta délicatement. L’homme ne bougea pas d’un pouce. Le toucher n’aurait
pas été convenable, mais devant son immobilisme, elle finit par s’y résoudre.
Le corps était froid et même un peu raide. Le doute n’était plus permis.
Olivier Dautrillac était mort. Anaïs saisit immédiatement son téléphone
portable et composa le 17. Il était sept heures trente-et-une.
— Dépêchez-vous, dit-elle aux gendarmes, la mer monte et le corps risque
d’être bientôt recouvert !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1946 à Paris, Didier Jung, après avoir obtenu le diplôme de l'Institut
d'Études Politiques de Paris, débute sa carrière professionnelle en 1970 à la
Société Nationale de l'Électricité et du Gaz à Alger. Deux ans plus tard, il
entre chez EDF: il fera toute sa carrière au siège de l'entreprise, dans des
fonctions très diverses, particulièrement dans le domaine international.
Depuis sa retraite en 2006, il partage son temps entre la région parisienne et
l'île de Ré. De 2006 à 2013, il a présidé une entreprise adaptée de Nanterre,
chargée de réinsérer des malades psychiques dans le monde du travail. Il en
est aujourd'hui le secrétaire.
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