Théobald, le dernier templier vendéen, Roman historique
EAN13
9791035305833
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Théobald, le dernier templier vendéen

Roman historique

Geste Éditions

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Suivez le parcours palpitant de l'un des douze Templiers liés à la sauvegarde
de l'Ordre.

Ce récit rapporte la rencontre de l’auteur avec l’un des douze Templiers
chargés secrètement de pérenniser l’Ordre après sa disparition officielle de
France. Cela commence comme une histoire du « Club des Cinq » mais se
transforme, au fil des pages, au fil des découvertes, en un parcours
étrangement initiatique. Cette histoire du Temple revisitée, servie par un
constant humour au second degré, s’adresse aussi bien à tous les férus
d’histoire qu’aux amateurs de merveilleux et aux amoureux de la langue
française.

Ce roman historique et initiatique, empli d'humour, vous emportera dans les
méandres des missions des Templiers !

EXTRAIT

Théobald, lui, avait un statut privilégié. En tant qu’ambassadeur, il
s’entretenait fréquemment avec le Vieux de la Montagne afin d’établir les
clauses d’un accord précis. Ces entretiens s’effectuaient toujours en
l’absence de tout témoin indésirable et pouvaient se dérouler tout aussi bien
au cours d’une promenade impromptue qu’à la fin d’un repas entre amis, voire à
l’occasion d’une fête où l’on semblait n’échanger que des banalités. Les
négociations attiraient ainsi moins l’attention car elles se déroulaient dans
une atmosphère détendue. Elles n’en demeuraient pas moins secrètes.
En peu de temps, on se mit d’accord sur le montant de la transaction. Hassan
vendait sa formule un million de besants, c’était à prendre ou à laisser. Il
connaissait la richesse des Templiers sans chercher à en comprendre l’origine.
Il savait qu’ils étaient les banquiers du royaume de France et avaient des
intérêts partout en Europe. Il savait également qu’ils avaient payé la somme
de quatre cent mille besants pour la rançon du roi Louis, lors de la croisade
d’Égypte, et que leur fortune n’en souffrait guère, comme s’ils disposaient de
ressources inconnues. On ne pouvait guère opposer d’arguments à un homme qui
possédait des renseignements aussi précis. Théobald aurait aimé que l’on
marchandât un peu, juste pour tester la partie adverse, mais le Temple lui
avait demandé de ne pas trop temporiser. Jacques de Molay, le tout nouveau
grand-maître de l’Ordre, l’avait reçu en privé pour lui recommander beaucoup
de souplesse dans les négociations. Le Temple devait obtenir le secret de
l’élixir à « n’importe quel prix ». D’ailleurs, le roi Philippe commençait à
considérer les Templiers comme ses vaches à lait et on ne pourrait tout de
même pas lui prêter un argent qui aurait été utilisé à d’autres fins. Fort de
cette exhortation, Théobald ne s’était pas trop fait prier avant d’accepter le
chiffre fixé. à tout prendre, pouvait-on même affirmer que l’élixir de
jouvence avait un prix ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né le 17 mai 1937, à Notre-Dame-de-Monts, professeur de 1957 à 1987 (en
français, histoire, géographie), Jean-Paul Bourcereau a enseigné à l’île
d’Yeu, Chavagnes-en-Paillers, Palluau et surtout à Challans. Ses histoires et
ses contes s’inscrivent dans le Nord-Ouest vendéen dont ils donnent un
portrait haut en couleur où se mêlent la tendresse et l’humour qui
caractérisent un conteur de premier ordre, à la façon d’un Marcel Pagnol en
pays maraîchin.
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