- EAN13
- 9782356714008
- ISBN
- 978-2-35671-400-8
- Éditeur
- École des Mines
- Date de publication
- 03/10/2016
- Collection
- LIBRES OPINIONS
- Nombre de pages
- 134
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 0,7 cm
- Poids
- 188 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La mutation du rapport au temps représente une des caractéristiques les plus marquantes du fonctionnement de la société contemporaine. Le « mobile » se substitue à l’« acquis », le « flexible » à l’« établi », le « transgressif » au transmis. Peut-on envisager le changement comme ce mouvement perpétuel qui renouvelle le présent par oubli du passé et réinvention continuelle du présent ? Malgré l’apparent mouvement de nos organisations et institutions, l’accélération du temps et la succession de changements rappellent constamment le rôle de la mémoire dans l’appréhension du temps présent. Si en apparence, flexibilité, mobilité et autonomie structurent notre rapport au temps, la relation au passé représente le contrepoint souvent occulté de ce phénomène contemporain.
Cet ouvrage propose d’analyser le rôle de la mémoire dans des contextes de changement. L’analyse appuyée sur trois terrains d’enquête vise à éclairer comment la « mise en mémoire » constitue une ressource collective qui permet de construire de la permanence et du sens collectif. Cette mise en mémoire rencontre à la fois l’expérience collective et ce qui relève du mémorable, mais également son autre face, c’est-à-dire les pratiques délibérées d’oubli dans un monde en changement. Alors même que la mobilisation du passé est fréquemment interprétée comme la manifestation d’une résistance au changement, l’analyse proposée explore les registres de la mémoire à l’oeuvre dans des contextes de mutations. Elle montre comment la mise en récit de l’expérience constitue une ressource majeure pour conserver et maintenir son identité en contexte incertain.
Cet ouvrage propose d’analyser le rôle de la mémoire dans des contextes de changement. L’analyse appuyée sur trois terrains d’enquête vise à éclairer comment la « mise en mémoire » constitue une ressource collective qui permet de construire de la permanence et du sens collectif. Cette mise en mémoire rencontre à la fois l’expérience collective et ce qui relève du mémorable, mais également son autre face, c’est-à-dire les pratiques délibérées d’oubli dans un monde en changement. Alors même que la mobilisation du passé est fréquemment interprétée comme la manifestation d’une résistance au changement, l’analyse proposée explore les registres de la mémoire à l’oeuvre dans des contextes de mutations. Elle montre comment la mise en récit de l’expérience constitue une ressource majeure pour conserver et maintenir son identité en contexte incertain.
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