- EAN13
- 9782908825961
- ISBN
- 978-2-908825-96-1
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 24/10/2001
- Collection
- NEIGE (2)
- Dimensions
- 22,7 x 16,3 x 1,6 cm
- Poids
- 296 g
- Langue
- vietnamien
- Langue d'origine
- vietnamien
- Code dewey
- 895.922
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
Hàn Mac Tu est mort de la lèpre à 28 ans. Bien sûr, on peut trouver dans ce terrible destin une explication de la frappante intensité des textes qu'il nous a laissés. Mais rien ne permet de rendre compte de la miraculeuse pureté de sa voix.
Au delà du malheur, au delà du désespoir même, la voix de Han Mac Tu est habitée d'une étrange joie, qui lui-même semble l'étonner et dont il tire jusqu'au bout sa merveilleuse énergie. Citons ici ces phrases extraites de La Douleur d'aimer, écrites à l'extrême fin de courte sa vie : « Le poète est un étranger qui va parmi les Sources Limpides. » « Je vous en prie, Mademoiselle, entrez... L'étrange lumière de ma poésie va rougir vos joues. Et quand vous serez entrée vous vous perdrez car le jardin de ma poésie est sans rives. Plus on avance, plus on frissonne. »
En octobre 1940, il est depuis un mois à la léproserie Qui Hòa. Il va mourir dans les semaines suivantes. Ecoutons-le nous parler : « Je suis arrivé ici. Ici, il y la mer, la forêt de cocotiers, verte, les grandes montagnes, une île d'un bleu merveilleux ; surtout, il y a des gens qui m'aiment et la paix du coeur m'est donnée, la source de joie subtile qui était comme morte en moi, là-bas, à Thôn Tân, dans la souffrance, la misère, la solitude. »
Au delà du malheur, au delà du désespoir même, la voix de Han Mac Tu est habitée d'une étrange joie, qui lui-même semble l'étonner et dont il tire jusqu'au bout sa merveilleuse énergie. Citons ici ces phrases extraites de La Douleur d'aimer, écrites à l'extrême fin de courte sa vie : « Le poète est un étranger qui va parmi les Sources Limpides. » « Je vous en prie, Mademoiselle, entrez... L'étrange lumière de ma poésie va rougir vos joues. Et quand vous serez entrée vous vous perdrez car le jardin de ma poésie est sans rives. Plus on avance, plus on frissonne. »
En octobre 1940, il est depuis un mois à la léproserie Qui Hòa. Il va mourir dans les semaines suivantes. Ecoutons-le nous parler : « Je suis arrivé ici. Ici, il y la mer, la forêt de cocotiers, verte, les grandes montagnes, une île d'un bleu merveilleux ; surtout, il y a des gens qui m'aiment et la paix du coeur m'est donnée, la source de joie subtile qui était comme morte en moi, là-bas, à Thôn Tân, dans la souffrance, la misère, la solitude. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Colloque de Cerisy - La terre et le souffle - Rencontre autour de Claude Vigée 22-29 août 1988 - Collection Bibliothèque Albin Michel Idées., rencontre autour de Claude VigéeCentre culturel international, ColloqueAlbin Michel