- EAN13
- 9782859399078
- ISBN
- 978-2-85939-907-8
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 09/2005
- Collection
- Esthétique et sciences des arts
- Nombre de pages
- 168
- Dimensions
- 20 x 20 x 1,1 cm
- Poids
- 334 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 780.92
- Fiches UNIMARC
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Musique et communauté esthétique
Une lecture croisée de Beethoven et Kant
De John Cohen
Presses Universitaires du Septentrion
Esthétique et sciences des arts
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Ce livre développe une réflexion sur la musique comme miroir de notre
humanité. L'oeuvre musicale est ici pensée comme promesse de réconciliation,
au nom d'une origine commune. En communiant avec l'autre dans la contemplation
de l'oeuvre, nous retrouvons ce quelque chose de commun à tous, ce « juger
ensemble » indispensable à la communication immédiate de l'homme avec l'homme.
Mais au-delà de l'évidence d'une telle expérience esthétique, il importe de
questionner l'oeuvre au plus près d'elle-même: l'approche du moment
beethovénien, convié ici comme topos privilégié, se fera donc par la voie
d'une analyse empirique. Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui
nous lie à l'oeuvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage,
en tant que source première de notre « être-humain », constitue
l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier
l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur
lequel la parole n'a que peu de prise? On répondra en rappelant que le logos
n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'oeuvre que parce que
précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant
l'expérience esthétique de l'homme: telle est son exigence pour exister
librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier
avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être.
humanité. L'oeuvre musicale est ici pensée comme promesse de réconciliation,
au nom d'une origine commune. En communiant avec l'autre dans la contemplation
de l'oeuvre, nous retrouvons ce quelque chose de commun à tous, ce « juger
ensemble » indispensable à la communication immédiate de l'homme avec l'homme.
Mais au-delà de l'évidence d'une telle expérience esthétique, il importe de
questionner l'oeuvre au plus près d'elle-même: l'approche du moment
beethovénien, convié ici comme topos privilégié, se fera donc par la voie
d'une analyse empirique. Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui
nous lie à l'oeuvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage,
en tant que source première de notre « être-humain », constitue
l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier
l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur
lequel la parole n'a que peu de prise? On répondra en rappelant que le logos
n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'oeuvre que parce que
précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant
l'expérience esthétique de l'homme: telle est son exigence pour exister
librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier
avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être.
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