De l'art pour tout l'été

À défaut de dissimuler un artiste dans son maillot, une œuvre d'art dans sa brouette de plage ou encore toute une exposition sous une parure d'été ou une nappe de pique-nique, nous vous proposons une sélection d'ouvrages à glisser n'importe où pour vous accompagner et vous tenir compagnie durant tout l'été !

10,80

Qu'y-a-t-il de commun entre un masque du Bénin et un quatuor de Schubert ? Entre la Pietà d'Avignon et un ready made de Marcel Duchamp ? Qu'est-ce qui constitue la dignité esthétique d'un objet ? Si ce n'est une propriété intrinsèque de l'objet, par quelle visée originaire la conscience se dispose-t-elle à la constituer en objet d'art ? Analysant les doctrines et les œuvres, c'est à ces questions que tente de répondre cet essai. Prenant appui sur les témoignages de romanciers, de philosophes et de peintres, Nicolas Grimaldi montre que l'art n'a jamais rien figuré de naturel, et qu'à l'inverse de la vie, le propre de l'art est de nous faire percevoir, en ses objets, de tout autres mondes. C'est justement parce que cette représentation est un jeu que l'expérience de l'art est celle d'une re-naissance.
INÉDIT
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE


Georg Simmel

Rivages

6,60

Le texte est assez court mais d'une densité, d'une nécessité et d'une urgence qui ont peu d'équivalents. Il associe deux noms, Michel-Ange et Rodin. Mais au-delà de l'étude comparative, ce texte, écrit par Georg Simmel en 1911, sonde et touche l'essence de la sculpture. Il en détermine la singularité absolue telle que Michel-Ange l'a portée jusqu'à son point le plus bouleversant, telle que Rodin a su en saisir et tailler le mouvement. (Daniel Dobbels, Libération)


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Nicolas Bourriaud

Presses du Réel

20,00

La critique d'art s'apparente plus que jamais à cette antique science qu'est la balistique. Dans un monde plus mouvant que jamais, elle calcule la trajectoire d'étranges objets catapultés dans la Cité, les œuvres d'art. Elle explore leur parcours sinueux, cartographie les paysages qu'elles traversent. Elle est un discours trajectorial en son principe : à l'étude du mouvement décrit par l'oeuvre s'ajoute la description d'un itinéraire modèle, c'est-à-dire ce calque subjectif et conceptuel qui se surimpose, le temps d'un texte, aux formes de la production artistique : la théorie.Quelles que soient les circonstances qui président à l'écriture des préfaces et des articles que l'on dissémine ça et là, les mêmes traits surgissent pour former des figures similaires, comme la limaille de fer se reconfigure toujours en fonction du degré de puissance d'un aimant. Textes de commande ? Oui, si l'on considère que l'activité du critique consiste à répondre aux sollicitations. Autrement dit, comme le pensait Serge Daney, à renvoyer la balle après un service, au plus près possible d'une trajectoire gagnante – en tout cas ailleurs que dans les pieds de l'artiste. C'est déjà beau de renvoyer le projectile, à une époque où l'on se contente de faire du mur contre les images. Mais on ne doit pas toujours renvoyer de la même manière, il faut diversifier les coups, du lob au passing shot... Pour éveiller l'intérêt, il importe en premier lieu de surprendre l'envoyeur, de viser un coin du terrain où personne ne se trouve, chercher toujours l'angle imprenable.Ce premier tome regroupe des textes qui abordent la problématique du temps dans l'art. Tout d'abord en tant que thème central pour une génération d'artistes dont j'ai suivi le travail depuis mes débuts, à la toute fin des années 1980, puis comme un motif conceptuel, du temps réel de l'esthétique relationnelle aux bifurcations borgésiennes des artistes-archéologues, en passant par la grande synchronisation planétaire de ces dernières décennies.


Valérie Da Costa

Presses du Réel

36,00

Fabio Mauri (1926-2009) incarne en Italie la figure de l'artiste-intellectuel. Il a développé, à Rome, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, une œuvre inclassable et extérieure aux divers mouvements artistiques qui ont ponctué la création italienne, une œuvre hétérogène et colossale comme en attestent les archives conservées au Studio Fabio Mauri (Rome).Fabio Mauri : le passé en actes est la première étude consacrée au travail performatif de l'artiste qui a commencé au début des années 1970 et s'est poursuivi jusqu'aux années 2000.Construit à partir d'une large assise de sources, cet essai analyse la place de la performance dans son œuvre ; la performance comme colonne vertébrale et moyen d'expression qui relie l'écriture, le dessin, la peinture, la mise en scène de théâtre, le cinéma, l'installation et couvre l'ensemble de ces années de création dans une conception artistique résolument pluridisciplinaire et transversale où la Seconde Guerre mondiale et le « ventennio fascista » sont au cœur de la pensée de l'artiste.


la vie de Nicolas de Staël

Le Livre de poche

9,40

Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.

Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop.

Insolent et généreux, Staël savait masque sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.

La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans.

Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. »

Voici la chevauchée de ce prince foudroyé.

Cette biographie a reçu le prix Elle en 1999 et le prix de la Société des gens de lettres.