De l'art pour tout l'été

À défaut de dissimuler un artiste dans son maillot, une œuvre d'art dans sa brouette de plage ou encore toute une exposition sous une parure d'été ou une nappe de pique-nique, nous vous proposons une sélection d'ouvrages à glisser n'importe où pour vous accompagner et vous tenir compagnie durant tout l'été !

La Grande Histoire de la pop culture

Points

Qui de Superman ou de Batman est né en premier ?
Que serait devenu Andy Warhol sans l'essor de la publicité ?
Que s'est-il passé le 13 octobre 1963 au Sunday Night Palladium ?
Et si le hipster n'était pas né en 2010 mais dans les années 1940 ?
Quel est le point commun entre Prince, John Coltrane, Michael Jackson, Beyoncé et Public Ennemy ?
Hubert Artus est journaliste culturel pour Lire, Marianne et Paris Première. Auteur de Galaxie foot (disponible en Points), il tient aussi un blog, Le Pop Corner, sur L'Express.fr.


Abdul Kader, Farid lariby, Al Janabi, Ghazi Younes

Asymetrie

12,00

Au début des années 1970, des exilés de plusieurs pays arabes (Irak, Syrie, Liban, Algérie, etc.), installés à Paris, fondent Le Désir Libertaire « afin de mettre sans réserve le pied du surréalisme dans le plat de tous les intégrismes religieux, sociaux ou esthétiques . » Foisonnant et provocateur, Le Désir Libertaire publie des traductions en arabe de grands poètes francophones, d'auteurs surréalistes et situationnistes, des tracts et proclamations sur la situation au Moyen Orient et les poèmes et diverses expérimentations stylistiques des membres du collectif. L'ouvrage présente une anthologie, richement illustrée et commentée, de cette revue, digne héritière subversive et internationaliste de George Henein et du groupe surréaliste égyptien, Art et Liberté.


Paul Durand-Ruel, le marchand des impressionnistes

Folio

11,00

Paul Durand-Ruel (1831-1922) est le seul dont on puisse dire qu'il a véritablement inventé le métier moderne de marchand de tableaux. Le reconnaître n'entame en rien le mystère de ce grand bourgeois ultra-conservateur, monarchiste, catholique et antidreyfusard qui prit tous les risques pour défendre ces révolutionnaires que furent les premiers impressionnistes, Degas, Manet, Renoir, Corot, Sisley et les autres. Il mit en péril son nom, sa fortune, la stabilité de sa famille pour soutenir un communard comme Courbet, un anarchiste juif comme Pissarro, un républicain comme Monet. Un comportement paradoxal qui tint à son âme de missionnaire. Sa foi artistique, qui puisait son énergie dans sa foi religieuse, lui a permis de tout sacrifier pour soutenir «ses» peintres en leur offrant des conditions de création alors inconnues. Plutôt que de flatter le goût du public, il a choisi d'imposer le sien. Sa biographie est un récit souvent épique de ces années de lutte dans les coulisses du marché de l'art, des salons des plus prestigieux collectionneurs aux couloirs des salles de ventes en passant par les grands musées et les plus fameuses galeries d'Europe et d'Amérique.
Grand bourgeois marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel (1831-1922) prit tous les risques pour défendre ces révolutionnaires que furent les premiers peintres impressionnistes...


«C'est par la misère que j'ai approché la vie. La toile est liée à un drame fondamental. La peinture, c'est un œil, un œil aveuglé, qui continue de voir, qui voit ce qui l'aveugle. N'être rien. Simplement rien. C'est une expérience qui fait peur. Il faut tout lâcher. Pour être vrai, il faut plonger, toucher le fond. La toile ne vient pas de la tête, mais de la vie. Je ne fais que chercher la vie. Tout ça échappe à la pensée, à la volonté.» Bram Van Velde.


la beauté terrible

Le Livre de poche

7,90

Septembre 1925, une jeune Mexicaine voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de remarcher et épouse en 1929 Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Portée par ses engagements politiques et ses amours exaltées, mais toujours torturée par la douleur physique, elle construit à son tour une œuvre picturale puissante et singulière. Recommandant de ne pas fuir la laideur pour y voir au contraire la naissance d’une « beauté terrible », elle invente une autre réalité. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.

Elle connaîtra les bonheurs fous et les malheurs immenses, l’envie d’en découdre dans un milieu d’hommes dont le paternalisme est l’exacte définition du mépris. Donnant des œuvres violentes et sublimes, brûlant sa vie et ses amours des deux sexes, Frida jettera jusqu’au bout une lumière intense qui parvient jusqu’à nous dans ce livre. F. G., Marie Claire.