Mois des fiertés

Le mois de juin voit se produire tout autour du monde les marches des fiertés. Ces événements sont l’occasion pour la communauté LGBTI+ de défiler dans la rue mais aussi de commémorer les événements de Stonewall. Cela a démarré dans un bar new-yorkais nommé Stonewall Inn. Suite à une descente des agents de police le 28 juin 1969, une manifestation s’organisa pour faire valoir les droits de la communauté LGBTI+ de se réunir en toute quiétude. Cela dura plusieurs jours et fut considéré comme le début des luttes pour l’égalité des droits pour les identités et orientations sexuelles de tout type. La première marche des fiertés en Europe s’est déroulée le 29 avril 1972 à Münster en Allemagne. Elle a regroupé plus de 200 personnes. Il faut cependant attendre les années 80 pour voir des mouvements d’égalité dans la politique française avec en 1981 la suppression du groupe de contrôle des homosexuels et la sortie de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de l’OMS ainsi que l’arrêt du fichage des homosexuels.

Aujourd’hui encore, cette égalité est loin d’être acquise pour ces minorités sexuelles même si elle a beaucoup évoluée depuis quelques années avec notamment la sortie de l’homosexualité de la liste des maladies mentales et aussi, en 2013, la loi sur le mariage pour tous. Il y a plusieurs pays où l’homosexualité et la transidentité sont encore pénalisés et parfois même la raison de mise à mort. On peut citer les pays comme la Tchétchénie qui, l’année passée et encore aujourd’hui, s’est mis à chasser les homosexuels et à les torturer à mort. Encourageant aussi la délation et la mise à mort du membre de la famille par celle-ci pour « laver leur honneur ». Nous voyons aussi à travers le monde des thérapies de conversion destinées à « guérir » les patients de leur homosexualité.

On peut voir aujourd’hui une multiplicité de livres, films et séries traitants ou ayant pour thèmes l’homosexualité comme Moonlight trois fois primé aux Oscars en 2017. Les films retracent l’histoire des associations LGBTI+ comme 120 battements par minute parlant de l’association Act Up Paris ou encore Matthew Shepard is a friend of min qui raconte l’histoire de Matthew Shepard et de l’association que sa mère a créée en son nom grâce à des témoignages. On voit aussi de plus en plus de films prenant comme personnages principaux des homosexuels comme Lilting ou la délicatesse. On trouve également des livres et des films autour de la transidentité comme Danish Girl qui est l’histoire de la première transgenre à s’être faite opérée ou encore Boys don’t cry qui nous parle des discriminations que subit un jeune trans au Texas. Dans les séries, on peut regarder Sense8 qui regroupe plusieurs thématiques LGBTI+ (transidentité, homosexualité, etc.), Queer as folk ou encore Eyewitnes (Les Innocents en version française).

8,50

"Mon papa a un amoureux. Mais moi, j'veux pas qu'il soit homosexuel." Amandine a bien du mal à accepter les choix de son père. Grâce à ses copains et à sa mère, Amandine va finir par comprendre : "C'est de l'amour tout ça, juste de l'amour".


4,00

L'homoparentalité est une réalité encore méconnue qui a donné lieu à de nombreux ouvrages principalement d'ordre sociologique. Elle questionne fortement le droit et la justice.

La loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe a fondamentalement modifié l'approche juridique de la question puisque le mariage de personne du même sexe y a été solennellement reconnu.
La voie de l'adoption a été en conséquence ouverte aux couples de même sexe une fois mariés. L'homoparentalité quitte donc le champ de la clandestinité ou du non-droit.

L'ouvrage décrit cette évolution fondamentale - l'avant et l'après-loi du 17 mai 2013. Mais les questions restent nombreuses et les controverses vives, notamment quant à l'assistance médicale à la procréation et la gestation pour autrui. L'ouvrage aborde enfin l'état du droit de l'homoparentalité dans le monde, étude indispensable car le phénomène met très souvent en jeu des situations qui relèvent du droit international privé.


14,90

Gaëlle a choisi d’être femme, Flo hésite encore. Matt, lui, sait que dans trois mois, il deviendra un homme.
Dans cette société, tous les enfants naissent hermaphrodites. A seize ans, les adolescents doivent choisir leur sexe. Tous, sauf ceux atteints d’une déficience qui les condamne à un autre destin. On les appelle les Porteurs. Matt découvre qu’il est l’un de ceux là.
Mais que cache vraiment la déficience des Porteurs ? Pourquoi l’État les tient-ils sous haute surveillance ? Une formidable histoire de manipulation, de secret d’Etat, et bien entendu d’amour.

Lectorat : Jeune Adulte, à partir de 14 ans


Les figures trans sont partout. Dans les clips, la mode, les séries, les faits divers… Pourtant, cette visibilité ne s’accompagne pas toujours d’une plus grande acceptation. Tour à tour caricaturé, psychiatrisé, dans le meilleur des cas ignoré, dans le pire rejeté, le fait transidentitaire pose problème. A l’image de l’homosexualité, les peurs et les tabous demeurent.
C’est sur la base de ce constat que ce livre propose un bilan des savoirs sur « les » questions trans, en insistant sur les différents fronts, de l’espace médical à l’espace social, en passant par les arènes juridiques et scientifiques. Laissant de côté la question du « pourquoi » (« pourquoi est-on trans ? » ou « pourquoi le devient-on ? »), l’auteur s’intéresse à la question du « comment » et des logiques sociales à l’œuvre dans les controverses transidentitaires.


7,95

Peu de temps avant ses vacances d'été, Tasuku voit sa vie tranquille basculer quand ses camarades découvrent les films pornos gay dans son historique de recherche. Il pense alors que sa vie est fichue. Il va alors rencontrer la gérante d'un "safe space" où différents membres de la communauté LGBTI+ se réunissent et se prend d'amitié avec ces personnes.
Un manga sur l'acceptation de soi et des autres.

Kévin.