Le Ciné-capital : D'Hitchcock à Ozu, Une lecture marxiste de Cinéma de Gilles Deleuze
EAN13
9791037011145
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Ciné-capital : D'Hitchcock à Ozu

Une lecture marxiste de Cinéma de Gilles Deleuze

Hermann

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« L’argent est l’envers de toutes les images que le cinéma montre et monte à
l’endroit » écrit Gilles Deleuze dans le deuxième volet de Cinéma. Le capital
est toujours derrière le cinéma. Le Capital hante Cinéma du début à la fin.
C’est donc une lecture marxiste du diptyque composé de L’Image-mouvement et L
’Image-temps que propose Jun Fujita dans Ciné-capital. Comment fonctionne le
mode de production ciné-capitaliste ? Comment celui-ci fait-il produire de la
plus-value aux images ? Pourquoi et comment s’approprie-t-il le travail même
du spectateur ? En quel sens peut-on soutenir qu’Eisenstein et Hitchcock ont
anticipé l’arrivée de la New Economy des années 1990 (dématérialisation du
travail et financiarisation de l’économie) ? Quand et comment les images s
’insurgent-elles contre l’exploitation ciné-capitaliste ? Comment se mettent-
elles à valoir pour elles-mêmes ? Pourquoi le cinéma politique, depuis Straub
et Huillet, a-t-il cessé de privilégier le tournage au bord de la mer ? Qu
’est-ce qui permet à Deleuze d’affirmer qu’Ozu est un cinéaste de gauche ?
Telles sont quelques-unes des questions abordées dans Ciné-capital.
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