91,00

Par le texte et l'image, ce vaste panorama historique et culturel nous rappelle pourquoi et comment, du XVe siècle à aujourd'hui, le livre imprimé n'a cessé de révolutionner les pratiques d'écriture et de lecture, les langues et l'univers des images, et marquer matériellement et idéologiquement les sociétés, les imaginaires et les mémoires.

Olivier Deloignon est chercheur associé à l’Université de Strasbourg et professeur d’histoire de la typographie et du livre à la Haute école des arts du Rhin. Il est l’auteur d’articles scientifiques consacrés à l’histoire du livre, de la typographie et de l’illustration. Commissaire d’expositions, il a rédigé et dirigé des catalogues (comme La Poudre, l’Encre et le Plomb, 2016) et des ouvrages collectifs (comme Impressions, avec R. Jerusalmy, P. Ory et J.-M. Providence, photos de Fr. Deladerrière et S. Couturier, Imprimerie nationale éditions, 2021). Il a été le conseiller scientifique de plusieurs documentaires (comme Gutenberg, l’aventure de l’imprimerie de Marc Jampolsky, Arte éditions, 2017).



Jean-Marc Chatelain est conservateur des bibliothèques, directeur de la Réserve des livres rares à la Bibliothèque nationale de France. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire du livre et de la littérature au xviiesiècle, parmi lesquels La Bibliothèque de l’honnête homme : livres, lecture et collections en France à l’âge classique (BnF, 2003).





Jean-Yves Mollier est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris Saclay/Versailles Saint-Quentin. Spécialiste de l’histoire de l’édition, du livre et de la lecture, il est l’auteur de nombreux ouvrages : L’Argent et les Lettres. Histoire du capitalisme d’édition (Fayard, 1988), Édition, presse et pouvoir en France au xxe siècle (Fayard, 2008), Une autre histoire de l’édition française (La Fabrique, 2015, 2018 et 2019), Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (Double Ponctuation, 2020), Le(s) Commerce(s) de la librairie. Une histoire de la librairie (Imprimerie nationale Éditions, 2021), et il a dirigé les trois éditions d’Où va le livre ? (La Dispute, 2000, 2002 et 2007).


Lieux, objets et gestes de la science

Anamosa

25,00

Où, comment et avec quoi les intellectuels, savants et scientifiques pensent-ils ? Cet ouvrage de synthèse vise à saisir les traits principaux d'une recherche qui ne se concentre pas seulement sur les thématiques classiques de l'histoire des sciences ou des savoirs, mais qui envisage la matérialité comme un élément déterminant dans la production de nouvelles connaissances.
Que serait Michel Foucault sans ses bibliothèques, Galilée sans sa lunette, Jules Maciet sans ses ciseaux, James Prescott Joule sans sa science tactile des températures, Jean Antoine Nollet sans ses expériences mondaines, Pascal sans sa machine arithmétique, Jean Piaget sans son bureau-collection de coquillages, Umberto Eco sans ses déambulations ou encore Marcel Jousse sans ses basculements de chaise ?Ces savants et scientifiques le montrent : manipuler, observer, ordonner, hiérarchiser, catégoriser, sélectionner, citer ne sont pas des actes uniquement mentaux, intellectuels, discursifs, ils sont aussi pleinement matériels. Ils se déploient dans des lieux dédiés (bibliothèques, laboratoires, observatoires). Ils impliquent des objets et des instruments qui ont été pensés, inventés, fabriqués, pour être manipulés. Ils imposent des gestes, produisent des habitudes corporelles, convoquent des sensations.Voir les savoirs de la sorte, en prenant en compte cette matérialité, c'est ouvrir la boîte noire de l'ordinaire des manières de faire science, hier et aujourd'hui.


47,00

Une première histoire des luttes environnementales en 100 focus illustrés.

Savez-vous que dès la fin du XVIIIe siècle, le grand naturaliste allemand Alexander von Humboldt accuse l’Occident de causer la ruine des civilisations en détruisant la nature ? Que la première enquête officielle sur le changement climatique est menée en France en 1821 ? Que dès 1888 à Ashio, au Japon, les agriculteurs se mobilisent contre les conséquences néfastes des produits toxiques dispersés dans l’atmosphère par l’activité minière ? Qu’en 1958, en Union soviétique, les menaces industrielles pesant sur le lac Baïkal suscitent une mobilisation de la société civile ? Ou encore que dès 1959 le biologiste Raoul Lemaire définit les bases de l’agrologie pour une agriculture sans engrais chimiques ni pesticides ?

Riche d’une documentation visuelle jamais encore rassemblée, cet ouvrage constitue le premier panorama des luttes environnementales à l’échelle mondiale, de la fin du XVIIIe aux dernières années du XXe siècle. Cette mise en perspective historique a été rendue possible par le partage des recherches des quatre historiens co-auteurs de ce livre.

À rebours du récit mythique d’une foi collective dans le progrès, ils présentent une histoire des voies et des voix divergentes, éclairent la façon dont elles ont été combattues ou domestiquées, mais montrent aussi combien elles constituent un socle précieux pour les combats d’aujourd’hui.


Une histoire comparée

Seuil

29,90

Cet ouvrage d'une ambition exceptionnelle présente sous une forme accessible à un large public une histoire inédite de l'esclavage depuis la Préhistoire jusqu'au présent. Il paraît vingt ans après le vote de la loi Taubira, alors que la prise de conscience du passé esclavagiste est chaque jour plus aiguisée au sein de la société française. L'histoire de l'esclavage, trop longtemps tenue pour une forme de passé subalterne, est ici replacée au coeur de l'histoire mondiale. Le livre renouvelle une approche comparée dans l'étude du phénomène esclavagiste, qui conduit le lecteur de l'Inde ancienne aux Antilles du xviiie siècle, de la Chine des Han jusqu'au Brésil colonial, de l'Egypte médiévale à l'Ouganda contemporain. Loin de banaliser la singularité monstrueuse de l'esclavage colonial issu de la traite transatlantique, la comparaison contribue à l'éclairer. Ce livre fait donc le pari de la connaissance et de la réflexion, convaincu que le savoir historique offre des ressources critiques qui ont le pouvoir d'émanciper. Le parti pris du monde et la perspective comparatiste qui sont la sienne souhaitent enrichir les scènes et les figures depuis lesquelles relire notre histoire, mais aussi, espérons-le, tracer des chemins vers d'autres futurs possibles.
Avec plus de 50 auteurs et autrices de 15 nationalités différentes. Épilogue par Léonora Miano, écrivaine et essayiste. Conclusion par Orlando Patterson, sociologue et professeur à Harvard University. Direction d'ouvrage : Paulin Ismard, historien, professeur d'histoire ancienne à l'université Aix-Marseille. Coordination : Benedetta Rossi, historienne et anthropologue, professeure à University College de Londres, et Cécile Vidal, historienne, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.


Pourquoi l'histoire a effacé les femmes

L'Iconoclaste

20,90

De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d'histoire." C'est maintenant, à l'âge adulte, que je réalise la tromperie dont j'ai été victime sur les bancs de l'école. La relégation de mes ancêtres femmes me met en colère. Elles méritent mieux. Notre histoire commune est beaucoup plus vaste que celle que l'on nous a apprise.
"Pourquoi ce grand oubli ? De l'âge des cavernes jusqu'à nos jours, Titiou Lecoq s'appuie sur les découvertes les plus récentes pour analyser les mécanismes de cette vision biaisée de l'Histoire.Elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont modifié le monde. Pédagogue, mordante, irrésistible, avec elle tout s'éclaire. Les femmes ne se sont jamais tues. Ce livre leur redonne leurs voix."

Femme libre et engagée, esprit avide et curieux, écrivaine confirmée, Titiou Lecoq livre ungrand récit, passionnant et vrai. " Michelle Perrot